
reste pas constamment dans les bois ; car
•ielle
frequente souvent les haljiers, c ’est-
à «* dire les lieux anciennement défriches,
et qui ne sont couverts que de petites
broussailles; le souï et le tataupa appro-^
çhent même des habitations.
Le souï porte à peu près neuf pouces
en longueur totale ; le bec depuis la
pointe jusqu’aux plumes du front a environ
sept lignes, et jusqu’aux coins de la faou-
che un pouce; le tarse un pouce quatre
ou cinq lignes, et le doigt du milieu
avec l’ongle un pouce : la queue de'passe
les ailes pliées de dix lignes, et elle
est dépasse'e et entièrement' cachée par les
couvertures supérieures.
Le sommet de la tête, les joues et
toute la partie postérieure du cou sont
d’un noir cendré; la gorge blanche; le
devant du co u , la poitrine et les flancs
d’un brun ou d’un cendré olivâtre, varié
die roux sur quelques individus ; le ventre
et les cuisses d’un roux jaunâtre clair;
l’abdomen d’un roux foncé varié par £telq^
ues petites raies jaunâtres; les couvertures
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de la queue d’ un blanc jaunâtre; le dos,
le c rou pion, les scapulaires, les couvertures
des ailes et de la queue d’un roux
brun | sans aucune tache ni raie ; enfin, les
pennes des ailes et de la queue d’un brun
cendré; la mandibule supérieure du bec
d’un cendré noirâtre, l’inférieure blauchâtre,
et les pieds bruns.
Tel ést la livrée triste] et peu variée
de ce Tinamou, dont l’espece est très
multipliée dans toutes les contrées de la
Guiane, et que l’on trouve dans la plupart
des envois d’oiseaux, faits de ce pays;
dans le grand nombre d’individus que j’ai
vu » les variétés dans les couleurs du plumage
m’ont paru nuiles ou très peu
marquées; les nuances varient quelquefois,
dans le cendré ou dans le brun qui domine
sur la poitrine, et dans le roux plus ou
moins vif des parties supérieures.