
un certain point ; en observant toujours *
<jue tous les mécanismes quelconques, soit
dans le larynx supérieur ou dans le tube
de h trachée-artère, ne peuvent tendre,
qu’a donner une plus grande étendue à
la voix, dont les sons se forment invariablement
chez les oiseaux dans le seul
larynx inférieur et à l’aide du mécanisme
qui en dépend.
Voici comme M. Humboldt décrit ce
larynx supérieur fig. 2, de nôtre pl. 8.
An dessus de l’ouverture de la trachée-
artère s’élève une fente qui mène ü deux
poches membraneuses. En soufflant par les
bronches dans le tube de la trachée les
poches s’enflent visiblement (ft). Au fond
de la glotte est un socle triangulaire très
proéminent et semblable à celui que j’ai
observé dans les autres Pe'nélopes, ainsi
que chez les Pauxis et les Hoccos, ces
derniers n’ont point de ces poches membraneuses
dans leur larynx supérieur.
Bajon nous apprend, que les parrakouas
C O Obtsrvot, à* ztol, gf cl’anat, cornp* y, 1. p, 7.'
pondent quatre, cinq ou six oeufs ; ils
construisent leurs nids sur de petites <
branches bien touffues, à environ sept à
huit pieds de haut. Lorsque les petits
sont éclos, ils descendent peu de tems
après leur naissance à terre, et la mère
les conduit et les mène comme nos poules
mènent leurs poussins. Les alimens.
ordinaires de ces oiseaux sont de toute
espèce; mais lorsque les parrakouas sont
jeunes, et qu’ils ne font que sortir de
leurs nids, ils vivent presque toujours
de vers et de petits insectes, que la
mère leur trouve en grattant la terre
comme nos poules. Lorsqu’ils sont grand#
et en état de voler, ils qnitent et abandonnent
leur mère. Outre les fruits
et les graines ils mangent aussi de
l’herbë tendre; aussi en voit-on souvent
par terre le long des savanes ou pfaines,
où il y a de l’herbe jeune et verte,
et cela de bon matin peu après le lever
du soleil ; car aussitôt que la chaleur
commence à devenir un peu forte, ils
s’enfonçent dans les bois, et restent dans