
te d’environ un pouce et * après
quoi se courbant de nouveau, elle descend
le long de l’oesophage daps la cavité du
thorax; deux muscles sont- açlhérans au
larynx supérieur, et ceux-ci suivent la
direction du tube de. la trachée jusqu'à Sa
première, courbure; arrivés jjj- ils ne
continuent point à accompagner la courbure,
mais se dirigent iminédiatement .sur
la partie inférieure de la trachée qui se
rend ^ aux poumons ; ces muscles servent
à alonger ou à racourcir la trachée: après
la mort de l'oiseau ils e'prouvent une
contraction qui entraîne le larynx supérieur
dans le fond du gosier, ce qui oblige la
langue soudée par la queue de l’os hyoïde
au cartilage qui porte la glotte, de suivre
celle-ci; en ouvrant le bec de l'oiseau
mort, on n’apperçoit point de cette partie;
particularité, qui a donné lieu au
conte absurde, que le grand tétras n'a
point de langue, Aucune de ces particularités
n’qnt lieu dans la conformation
de la trachée-artère chez’ la femelle (a).
O) F oyez les figures anatomiques de la planche 9.
Le tétras auerhan habite dans les grandes
forêts de l'Allemagne, il est très
commun en Suède en Norvège et dans
tout le nord de la Russie; c’est, d§s
provinces septentrionales de ce vaste
Empire qu’on aporte tous les hivers au
marché de Petersbourg, des espèces de
çharoits (Kibits) , chargés d’une quantité de
volailles gelées, le grand tétras et plusieurs
autres espèces de ce genre d’oiseaux s’y
trouvent en abondance.
En Françe l’espèce est très rare, on la
rencontre uniquement sur les montagnes des
Vôges Loraines dans une étendue de terrain
de deux ou trois lieues, depuis la forêt
d’Épinal jusqu’à Giradmer ; elle ne se trouve
point en Suisse, mais quelques voyageurs
assurent en avoir vu dans des pays plus
méridionaux (b'), (r); mais ils ne s’y trouvent
assurément que pendant l’hiver, et seulement
(b") L’ ile de milo est couverte de hautes montagnes
, q u i, comme on sait plaisent au Coqs de
Buryère, il fait aussi très froid sur ces montagnes
pendant l ’hiver sur tout lorsque le vent