
P R EMI È JI.E SECTION.
Queue nul Je ,• fliantfibule supérieure du bec
un p eu , voûtée ; doigt de derrière long,
portant à terre.
TINAMOU G U A Z U,
Tinamus rufescens. MihK
D’ A z a u a décrit cet oiseau sous la
dénomination que les Guaranis lui donnents
elle signifie Grand Ynambu ; les Espagnols
l’appèlent grande Perdrix. Le naturaliste
Espangnoi nous aprend, qu’on ne trouve
l’espèce que dans les pâturages gras et
fournis d’herbes hautes ; elle se tient cachée
dans l’herbe et ne s’envole que lorsqu’on
est prêt à lui marcher sur lè
corps ou qu’on lui jette des pierres :
elle va ordinairement, au clair de la
lune et des crépuscules, dans les blés
%% les maïs nouvellement semés ; elle ra«*
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masse les grains qui ne sont pas recouverts
de terre > et retire meme ceux
qui sont enterrés ; son cri, que 1 on
entend de fortJ loin , est un sifflement
triste et un peu tremblant.
Quelques personnes élèvent au Paraguay
des Tinamous guazu, mais ils sont toujours
farouches et ils s’échappent aussitôt
qu’ils le peuvent. Leur ponte est composée
de sept oeufs, colorés en violet très
brillant, d’une égale grosseur aux deux
bouts, et dont les diamètres ont 27 et ^
20 lignes. Cet oiseau prend soin de cacher
son nid dans quelque touffe de paille ou
d’h erbe; on ne rencontre point la petite
famille réunié en troupe , mais toujours
à quelque distance les uns des autres et
guère plus rapprochés que de quarante
pas; leur chair passe pour être meilleure
que celle de l’espèce suivante; à Montevideo
on les chasse avec des chiens qui
les font lever, les suivent e t' les prennent
à la seconde ou a la troisième remise:
on les tue aussi facilement à
coups de fusil ; mais il est nécessaire
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