
 
        
         
		cette  espèce  de  Pénélope,  ni  pu  vérifier  
 par  mes  observations  ce  que  Bajon  a  
 dit  sur  l’organe  de  la  voix  dans  cet  
 oiseau.  Suivant cet  auteur,  le  cours 
 de  la  trachée  n’a  absolument  aucun  rapport  
 avec  celle  du  marail  et  du  parra-  
 Icoua.  „   Je  me  suis  procuré,  d it-il,  plu-  
 ,,  sieurs  de  ces  oiseaux  ,  que  j’ai  disse-  
 „   qués,  et  je  n’ai  rien  trouvé  de  parti-  
 „   culier  dans  cette  partie  ,  laquelle  se  
 „   porte  directement  dans  la  poitrine,  pour  
 „   s’y  distribuer  comme  dans  les  autres 
 oiseaux,  et  cela  indistinctement  chez  le  
 mâle et  la  femelle  ;  quand  aux  autres 
 parties  internes,  je  n’ y  ai  rien  vu  de  
 }}  remarquable  (e). 
 Voici  ce  que  rapporte  d’Azara  conçernant  
 les  moeurs  de  ce  Pénélope,  — •  Yacu-apeti  
 en  langue  des  Guaranis  veut  dire,  Yacu 
 à  taches  blanches,  et  ils  appellent  ainsi  
 l’oiseau  de  cet  article,  à  cause  des  taches  
 blanches  qu’il  a  sur  les  couvertures  des  
 ailes.  On  lui  donné  aussi  le  nom  de 
 (s )  Mémoire*  sur  Cayenne,  v.  ï .   pag.  400. 
 Ÿacu-para  (yacu-peint)  ,  et  les  Portugais  
 celui  d’ Yacu^tinga.  Il  a  les  ailes  plus  
 fermes  ,  les  jambes  plus  courtes  ,  et  le  
 bec  plus  long  que  l’Yacuhu  (ƒ )  et  que  
 l’Yacu -caraguata  (g).  Il  est  aussi  plus  
 stupide  et  plus  disposé  à  la  familiarité  î  
 aussi  en  a - 1 - on  détruit  l’espèce  dans  
 les  cantons  habités ;  d’Azara  ne  l’a  ren*»  
 contré  que  dans  les  forêts  désertes,  vers  
 le  24®®  degré  et  demi  de  latitude.  Ces  
 oiseaux  vont  par  paires  ou  en  petites  
 troupes.  Leur  cri  peut  se  rendre  par  la  
 sylabe  pi. 
 Le  même  Bajon  déjà  cité  nous  apprend  
 que  cet  oiseau  est  extrêmement  rare  aux  
 environs  de  Cayenne  ,  on  ne  le  trouvé  
 que  très  avant  dans  l’intérieur  des  terres,  
 ou  aux  environs  de  l’Amazone  ;  on  le  
 trouvé  aussi  très - fréquemment  dans  le  
 haut  de  la  rivière  de  l'Oyapoc,  surtout  
 vers  le  Camoupi.  Les  Indiens,  qui  y  sont  
 établis  ,  en  apportent  de  vivans  et  de 
 ( / )   Mon  peneîope  obscura.  Voyejç  page 
 CéO  Le  pènèlope parrakoua  de  l’ article  suivante 
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