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 sont  rares  dans  les  collection*  d’histoire  
 naturel’e. 
 Toutes  les  tentatives  fa:tes  pour  faire  
 éclore  et  élever  dans  l’e'cat  domestique  ces  
 habitans  des  régions  froides  ont  jusqu’ici  
 été  infructueuses;  ils  ne  survivent  point  à  
 la  perte  de  leur  liberté  et  refusent  toute  
 nourriture;  la  différence  de  Pair  vif  et 
 pur  des  hautes  a’pes,  comparé  à  celui  qui  
 circule  dans notre  atmosphère,  offre  une 
 différence  si  marquée,  qu’il  est  probable 
 q-  c  ce  seul  incident  suffit,  pour  empêcher  
 d’élever  ces  oiseaux  dans  nos  plaines, 
 quand  même  on  seroit  parvenu  à  fléchir  
 leur  naturel  sauvage* 
 Pendant  le  tems  des  amours,  qui  commence  
 \ers  la  fin  de  mai  ou  dans  les • v  -f 
 premiers  jours  de  juin,  on  ne  rencontre 
 S  le  ptarmigan  que  par  paires;  mais  vers 
 l'automne,  lorsque  les  jeunes  de  l’année  
 commencent  a  se  revêtir  de  la  livrée  blan^  
 che,  que  les adultes  prennent  également, 
 plus'eurs  couvées  se  réunissent  et  forment  
 des  bandes  plu*  ou  moins  nombreuses; 
   c’est  à  cette  époque  qu’ils  des- 
 Rendent  des  pointes  les  plus  élevée*  des  
 alpes  y  où  la  neige  commence  alors  fc  
 tomber;  ils  se  portent  sur  les  hauteurs  
 qui  avoisinent  immédiatement  les  région*  
 boisées,  où  ils  Continuent  d’iiabiter  tant  
 qu’un  hiver  trop  rigoureux  né  les  force  
 point  à  descendre  dans  les  vallées. 
 Pour  compléter  la  description  des  moeurs  
 du  ptarmigan,  je  place  ici  les  observations  
 de  M.  Hearne,  telles  qu’elles  se  
 trouvent  dans  son  voyage  à  l’océan  du  
 nord  ,  où  il  appèle  nôtre  ptarmigan  
 perdrix  de  roches f  cet  excellent  observateur  
 établit  des  différences  très  marquées  entre  
 les  deux  espèces  de  Tétras  dont  la  livrée  
 est  blanêhe  en  hiver,  et  il  décrit  la  
 seconde  espèce  (qui  se  trouve  également  
 dans  les  parages  de  l’Amérique  du  nord  
 qu’il  à  visités),  sous  la  dénomination  de  
 perdrisè  dès  sautes.  Cette  dernière  espèce  
 est  mon  Tétras  des  saules* 
 „   Cette  espèce,  dit  ttearne,  est  de  la  
 même  couleur  en  hiver  que  les  pré-  
 „   eédentes,  mais  elle  leur  est  inférieure  
 99  en  grosseur  §  n’ayant  pas  en  général