
 
        
         
		ceux-ci,  comparés  avec  les  exemplaires 
 déposés  tant  au  Muséum  de  Paris  qü■ ailleurs  
 ,  .et  tués  en  Asie  et  en  Allemagne,  
 iP offraient  d’autres  différences  que  celles 
 qui  sont  dues  à  la  localité,  et  dont  je  
 viens  de  faire  mention  dans  cet  article. 
 GAN GA  BIBANDE. 
 Pterooles  bicinctus'.  MihK 
 Ï ^ rès  des  bords  verdoyans,  où  la  grande  
 rivière  des  poissons  roule  ses  flots  impétueux, 
   Le  Vaillant  rencontra,  pour  la  première  
 fois  dans  ses  courses,  l’espèce  nouvelle  
 de  Ganga  qui  fait  le  sujet  de  cet  
 article;  là,  se  dérobant  dans  les  touffes  
 d’herbes  et  de  broussailles,  elle  se  blottit  par  
 paire  ou  par  compagnie  à  l’indice  du  plus  
 léger  bruit,  et  ne  prend  son  v o l,  que  
 lorsque  tous  les  autres  moyens  de  se  soustraire  
 à  la  poursuite  des  chiens  et  du  
 chasseur  lui  deviennent  inutiles;  habitant  des  
 plaines  sabloneuses,  qui  couvrent  cette  
 partie  de  l’Afrique,  les  eaux  du  fleuve,  dans  
 lequel  elle  vient  se  désaltérer,  l’attirent 
 journellement  sur  ses  bords. 
 Le  mâle,  caractérisé  par  deux  colliers  
 de  forme  demi - circulaire  et  qui  remontent