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 avec  le  Faucon ;  les  pièges  et  les  filets 
 dont  on  se  sert  dans  les  différentes  contrées, 
   pour  les  prendre  vivants,  sont  en  
 grand  nombre,  et  varient  beaucoup  (ù). 
 Indépendamment  de  la  quantité  de  Perdrix  
 grises  qui  sont  détruites  par  l’homme,  les  
 animaux  carnassiers  et  les  oiseaux  de  rapine  
 leur  font  une  guerre  cruelle ;  le  renard, 
   le  chat,  le  putois,  la  belette,  l’autour,  
 le  faucon,  le  busard,  la  cresserelle  et  la  
 pie  s’attachent  à  leur  poursuite.  Les 
 renards  les  éventent  de  loin,  les  suivent  
 à  la  piste,  et  les  saisissent  en  sautant  
 dessus;  pour  éconduire  cet  ennemi  rusé.,  
 la  nature  leur  a  enseigné,  de  quitter  au  
 déclin  du  jour  .  les  lieux  où  ils  ont  couru  
 pendant  la  journée,  de  prendre  leur  
 essor  et  de  s’abattre  dans  un  endroit  quelconque, 
   s’y  presser  les  uns  contre  les  
 autres,  et  ne  plus  quitter  cette  cachette  
 avant  le  lever  du  soleil. 
 (a)  Bechstein  Natur g.  Deutsch/.  à  l’article  de  1»  
 Perdrix,  est  l’ auteur  le  plus  recommandable  i  con-  
 .ulter  pour  ceux,  qui  désirent  connoître  ces  
 différentes  méthodes. 
 La  longuer  de  la  perdrix  grise  varie  de  
 douze  pouces  plus  ou  moins;  le  bec  a  
 neuf  lignes.  Au-dessous-  et  derrière  les  
 yeux  est  un  espace  nu  d’un  rouge  pâle,  
 plus  apparent  dans  les  vieux  que  dans-les  
 jeunes.  Lé  mâle  a  le  front,  les  côtés  de  
 la  tête  et  la  gorge  d’ un  roux  -  clair  ,  
 la  partie  supérieure  de  la  tête  est  d’un  
 brun - rougeâtre  avec  de  petites  lignes 
 longitudinales  et  jaunâtres :  la  partie  supérieure  
 du  cou  est  variée  transversalement  
 de  cendré  noirâtre  et  d’un  peu  de  roux:  
 le  dos,  le  croupion  et  les  couvertures  
 supérieures  de  la  queue  sont  > de  la  même  
 couleur,  '  et  chaque  plume  a  vers  le  
 bout  une  étroite  bande  transversale  rousse,  
 les  couvertures  des  ailes  et  les  scapulaires  
 ont  une  teinte  plus  foncée  que  le 
 dos,  et  variée  de  grandes  taches  rousses,  
 chaque  plume :  a  le  long  de  la  baguette 
 une  étroite  raie  d’uû  blanc  roussâtre-.  la  
 partie  inférieure  du  cou  et  la  poitrine 
 sont  d’un  cendré  bleuâtre,  coupé  par  de  
 petites  lignes  transversales  noires,  et  semé  
 de  quelques  petités  taches  rousses ;  au 
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