
da.n$ le cas de s’afaisser sur cette pente.
Dans le Pauxi à pierre, dans les Pénélopes
yaeôu et parraqua, le tube en passant sur
la surface des grands muscles pectoreaux,
s’y trouve assujetti par le tissu cellulaire
d’ont j ’ai parle'; mais ici, il a fâlu un
lien particulier.
A l’extrrémité supérieure de là courbure
est soudé1 un muscle très fort, qui embrasse
par ses fibres' plusieurs anneaux de
la trachée, il remonte vers la crête du
sternum; arrivé à la partie proéminente
de cet os, il se divise fen deux cordons,
qui en descendant se portent un de chaque
côté de cette crête, ne restant joints
ensemble que par un tissu cellulaire; ces
deux cordons en descendant confondent
plusieurs de leurs fibres avec les muscles
pectoreaux ; lorsqu’ils ont atteint l’extrémité
du sternum ils se joignent de nouveau,
et le muscle s’attache à la tunique qui
conteint les excrémens, apeuprès à l’endroit,
où se forme le cartilage xiphoïde. Voyez
la planche anatomique 7.
Voici ce que Bajon nous apprend des
Mat ails. Ces oiseaux couvent ordinairement
deux fois pur an; c’est à dire, au
Commencement 'des pluies , vers le mois
de décembre ou janvier, et à la fin de
cette f saison , comme au mois de mai ou
de-juin; ils ont • coutume de pondre trois
bu tjüatrè oeufs, et souvent six. Ces
biseaux construisent leur nid au milieu des
arbres bien touffus , ët le plus1 près du
tronc qu’ils peuvent , de sorte qu’on a
bien de la ' peine à Tes découvrir. Lorsque
lès oeufs sont éclos, la mère nourrit
les petits dans Te nid , jusqu’à ce qu’ils
soient üri peu grands, et que leurs 'plumes
Commencent à sortir ; alors , âgés
seulement dé douze à quinze jours,, ils
descendent a terre avec leur mère, qui
lès mène comme nos poules mènent leurs
poussins. Les petites marayes une fois à
terre, mangent de petites graines, des
fruits et des insectes ; leur mère gratte
la terre tout comme nos poules, elle reçoit
également ses petits sous ses aiîei,'
où elle les met a Tabri dé la pluie et
des injures du terns. Lorsqu’ils sont grands'
Terne III,