
adultes; mais les jeunes offrent quelques
disparités dans les couleurs du plumage.
Leur longueur totale naturellement moins
considérable, n’a que dix huit pouces. Le
roux des plumes de la tête et de la
nuque est plus clair , et celles - ci sont
souvent bordées de jaune d’ocre; la partie
postérieure du cou, le dos et les ^ailes
sont d’un brun olivâtre , chez de très-
jeunes individus les plumes de ces parties
ont un petit bord roussâtre ; le devant
du cou et la poitrine sont bruns, et
chaque plume est bordée et terminée de
blanc grisâtre; les couvertures du dessous
des ailes et le croupion sont roux-, la queue
quelquefois terminée de blanc, a seulement
l’extrémité des trois pennes latérales, de
chaque côté terminée de roux de rouille;
le reste de ces pennes, ainsi que celles
du milieu, sont d’un noir à légers reflets
olivâtres; le ventre et l’abdomen sont
blancs; les cuisses-, les couvertures inférieures
de la queue et les flancs sont
d’un fauve roussâtre-; les pieds sont
bleuâtres.
La conformation de la trachée dans cet
oiseau , en premier lieu observée par le
père Feuillé, l’a été depuis par M. M*
Sonnini et Bajpn; et. plus récemment par
M. Humboldt; une préparation, conservée
dans l’esprit de v in , m’a servi pour
vérifier les recherches précédemment faites
sur cet organe. Il s’en suit, que- ce
qui a été dit par les auteurs mentionnés,
est très exact. Le savant Humboldt
a ajouté quelques nouveaux détails sur.
le larynx supérieur de cet oiseau; j’ai
fait usage de, ces observations en les
copiant ainsi que les figures des parties
anatomiques qui en font partie.
Le tube de cette trachée, composé
d’anneaux alternes pareils à ceux des tra*
chées du guan et du marail, ne diffère
de celle du premier de ces Pénélopes que
par une plus grande longueur, et par la
sinuosité qu’elle décrit; elle n’a point de
muscle propre comme dans le maraii.
La trachée, en passant sur la clavicule
gauche, monte sur le grand muscle pec«
toral le long de la crête du sternum, sc