
 
        
         
		ci  restent  unis  jusqu’au  tcms  où  le  besoin  
 de  se  reproduire  engage  chaque  nouveau  
 couple  à  chercher  un  lieu  écarté.  Ce  sont  
 des  oiseaux  sédentaires  ;  l’extrême  disette  
 est  seule  capable  de  les  engager  à  changer  
 de  domaine;  ce  n’est  que  presse's  par  ce  
 besoin,  qu’ils  quittent  les  environs  des  
 lieux  témoins  de  leurs  amours,  comme  de  
 la  tendre  sollicitude  dont  leur  progéniture  
 est  sans-cesse  l’objet:  ils  different  en 
 cela  des  Francolins  des  Colins  et  des  
 Cailles  qui  sont  oiseaux  voyageurs. 
 Les  Colins  diffèrent  très  peu  des  Perdrix  
 proprement  dites  et  doivent  être  rangés  
 à  la  suite  de  ce  genre  de  Gallinacés;  on  
 a  cependant  remarqué  dans  ces  oiseaux,  
 uniquement  propres  aux  contrées  du  nouveau  
 monde,  un  caractère  marquant,  qui  
 distingue  ceux-ci  des  Perdrix  proprement  
 dites  et  des  Francolins,  dont  toutes  les  
 espèces  connues  sont  habitans  de  l’ancien  
 continent.  On  observe  bien  encore  dans  les  
 moeurs  des  Colins  quelques  disparités;  tel,  
 que  ceux-ci  ont  coutume  de  faire  deux  
 pontes  par  an  ,  tandis  oue  le*  Perdrix. 
 n’en  font  qu’une;  mais  l’expérience  nous  
 apprend,  qu e  ces  différences  , dépendent  
 uniquement  de  la  localité,  la  même  espèce  
 faisant  deux  pontes  dans  les  climats  chauds  
 et  tempére's,  tandis  que  les  couples  qui  
 se  seront  choisi  une  température  plus  
 froide,  n’en  produiront  qu’une.  C’ est  ici  
 le  cas  de  remarquer,  que  cette  différence  
 de  caract&re  démontre  assez  le  peu  de  
 fond,  que  l’on  doit  faire  sur  les  disconvenances  
 dans  les  habitudes  des  amimaux,  
 pour  réunir  ou  séparer  ceux  que  la  nature  
 a  placés  dans  des  positions  contraires. 
 Les  CajJles  ont  à  la  vérité  beaucoup  de  
 rapports  avec  les  Perdrix,  principalement  
 dans  leixr  manière  de  se  nourrir,  de  s’accoupler  
 et  de  constuire  leurs  nids,  sans  
 parler  Ici  des  caractères  extérieurs,  parmi  
 lesquels-  on  trouve  également  des  rapprochement; 
   mais  ces  oiseaux  ont  par  contre  
 ■ un  nombre  presque  égal  de  dissemblances.  
 Les  Cailles  vivent  la  plupart  du  tems  
 solitaires ;  les  jeunes  se  séparent  dès  qu’ils  
 se  sentent  n’avoir  plus  besoin  de  la  protection  
 des  parens;  mais  un  même  instinct