
 
        
         
		mens,  qu’ ils  trouvent  à  découvert  le  ïong\  
 de  leurs  bords  dégelés,  par  la  chaleur  
 émanée  des  vapeurs  de  l’eau.  Ce  n’est  
 donc  point  l’aprecé  de  la  saison  qui  lait  
 périr  ces  Perdrix,  mais  c’est  plutôt  le  manque  
 total  de  nourriture,  qui  les  détruit  
 avant  qu'elles  ayent  pu  abandonner  des  
 lieux  si  funestes. 
 La,  nourriture  des  Perdrix  consiste  en.  
 été'  d’insectes,  principalement  de  larves  
 de  fourmis ;  de  toutes  sortes  de  semences, 
   particulièrement  de  sarasin ,  de  '  froment  
 et  d’orge ;  des  tendres  bourgeons  
 des  herbes  et  de  feuilles  des  choux;  ’Ihivsr  
 on  trouve  dans  leur  gésier  des  graines  
 vertes,  telles  que  celles  de  navette  et  de  
 trèfle,  quelquefois  aussi  des  baies  de  
 genévrier,  ou  simplement  les  pointes  
 des  herbes :  en  captivité  ils  préfèrent  la 
 laitue,  la  chicorée,  le  mouron,  le  laitron  
 le  séneçon  et  même  la  pointe  des  blés  
 verts  ;  leur  première  nourriture  seront  
 toujours  les  larves  des  fourmis. 
 Ceux  qui  veulent  peupler  les  terres, 
 /  dénuées  de  Perdrix,  les  élèvent  à  peu 
 près  comme  on  élève  les  Faisans.  Ils  
 ne  faut  pas  compter  sur  les  oeufs  des  
 Perdrix  domestiques,  quoiqu’elles  s’apparient,  
 s’accouplent  et  pondent  dans  cet  état 
 mais  on  ne  les  a  jamais  vu  couver  en  
 prison,  c’est  à  dire,  renfermées  dans  un  
 endroit  quelconque.  Pour  se  procurer  des  
 oeufs,  il  faut  les  faire  chercher  dans  la  
 campagne,  et  les  faire  couver  par  des  poules  
 ;  chaque  poule  peut  en  faire  éclore  
 environ  deux  douzaines,  et  mener  pareil  
 nombre  de  petits;  on  observera  pour  la  
 nourriture'  des  jeunes  les  mêmes  soins,  qui  
 ont  e'té  indiqués  pour  les  jeunes  Faisans. 
 Les  Perdreaux  gris  sont  beaucoup  moins  
 délicats  a  élever  que  les  rouges,  et  moins  
 sujets  aux  maladies ;  une  de  celles  qui  les  
 attaquent  fréquemment,  est  une  espèce  d epi~  
 lepsie;  elle  se  remarque  surtout  au  tenu  
 de  la  ponte,  chez  les  mâles  principalement, 
   lorsqu’ils  ont  une  nourriture  abon«*  
 dante  et  echaufîantc. 
 On  chasse  cet  oiseau  de  différentes  manières; 
   la  plus  usitée  est  au  fusil  avec  un  
 chien  d’arrêt ;  quelquefois  en  Allemagne 
 o  a  2