
,, réunit séparément ; enfin, lorsque cette
„ saison est passée et que la femelle est
„ occupée à couver, le mâle la quitte et
„ la laisse seule chargée du soyi de. la
„ famille.
1 „ Par une suite de leur naturel sauvage,
„ les Perdrix rouges que l’on tâche de
„ multiplier dans les parcs, et que l’on
,9 élève à peu près comme les Faisans, sont
„ encore plus difficiles à élever, elles exigent
„ plus de soins et de précautions pour
v, les accoutumer à 9 la captivité, ou pour
„ mieux dire, elles ne s’y accontument
,, jamais, puisque les petits perdreaux rouges
*, qui sont éclos dans la Faisanderie, et
„ qui n'ont jamais connu la liberté, lan»
„ guissent dans cette prison, qu’on cherche
„ à leur rendre agréable de toutes manières,
„ et meurent bientôt d’ennui ou d’une maladie
„ qui en est la suite , si on les lâche
„ dans le tems ou ils commencent à avoir
„ la tête garnie de plumes (a).
Les caractères extérieures par lesquels
la Perdrix rouge proprement - dite se dis—
( a) Buffon, édit, de Sonnitiij v. 7. p, »5, et 26.
tingue de la Bartavelle , sont ; la gorge
blanche, entourée par une bande noire, qui
se dilate en taches] répandues sur le cou
et sur la poitrine ; au-dessus des yeux sont
de larges sourcils blancs -, sur les plumes
des flancs est une seule bande noire ,
toutes sont terminées par un large espace
roux; la totalité du plumage est plus
nancé de ] roux; la queue est ' composée
de seize pennes; les yeux sont entourés
par un large- espace dénué de plumes et
rouge; sa taille est moins forte que celle
de la Bartavelle.
Cette espèce mesure douze pouces et neuf
lignes; la gorge, les joues et une large bande
qui passe au-dessus/: yeux , sont blancs;
une bande noire prend son origine à la
racine du bec, passe au-dessus des yeux
et entoure le blanc de la gorge; le noir
de ce collier se dilate en taches nombreuses,
répandues sur le fond roux-blanchâtre
du cou , ces taches sont plus
grandes et plus nombreuses sur le devant
du cou; le front est cendré, mais l’occiput
est d’un brun-rougeâtre ; tout le