
PERDRIX À CAMAILi
Perdix ferruginca. Lath.
C-^e t t e belle i espèce, que Sonnerat
vit à la Chine, et dont il fait mention
sous le nom de Grande caille de tta Chine,
a été obser vée depuis Sur le continent
de l’Inde, elle semble propre à toute
cette vaste e'tendue de l’Asie orientale.
Sonnerat ne nous apprenant rien de la
manière de vivre \ de cet oiseau , -nous
devons nous renfermer dans les bornes
d’ une description siiccinte des formés et
des couleurs, prise d’après le seul individu
que nous ayons vu; cet individu
faisoit jadis partie du Levérian Muséum
à Londres.
La longueur totale est de onze pouces
quatre lignes,- les tarses ont deux
pouces qüatrè lignes ; le bec quoique
conformé comme celui des Perdrix d’Europe,
est cependant plus long en propor-
Les plumes du haut de la tête
sont d’un brun cendré, rayées de bandes
transversales noires; la face et les
joues sont d’un roux clair; les côtés et
le devant du cou d’un roux de rouille
nuancé d’une . couleur plus pâle et varié
par un trait blanc * qui suit la direction
des baguettes; la poitrine est d’une tein*
te uniforme de roux-brun; le ventre
et l’abdomen sont nuancés par line couleur
plus • claire. Le caractère le plus
marquant . dans cette espèce consiste en
des plumes longues d’environ un pouce
et demi, qui ornent la partie postérieure
du cou et du haut du dos; elles sont étroites
, éffilées et ressemblent beaucoup aux
longues plumes que portent les Coqs vulgaires
et qu’ils redressent en se battant, ou
bien à celles qui parent le cou. dans
la belle espèce du Tétras huppecol^. décrit
dans cet ouvrage. Ces plumes sont
d’une couleur noirâtre portant des reflets
verdâtrès, et des bandes cendrées; sur
leur milieu est une bande longitudinale,
large par le haut et se terminant en
Terne III. ce
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