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 S U R  L  E 
 G E N R E   C A I L L E . 
 M   d e   Bu e f o n   dit,  que  Théophraste  
 trouvait  une  si  grande  ressemblance '  entre  
 les  Perdrix  et  '  les  Cailles  qu’il  donnoit  
 •à  «es-  dernières-  le -riôm  de- P-erdr-ix-  naine*-  
 C’est  par  suite  de  cette  méprisé  et  d’autres  
 semblables,  que  les  méthodistes  (a)  rapgentt  
 Ps.'Caiiles  et  les  Perdrix,  dans  le  même  genre;  
 d’autres  a  l’exemple * de  Li nné ne  | craignent  
 point  de  les  mettre-avec  les  Tétras  dans  le  
 raste  cadre  que  le  Professeur  Suédois  
 avoit  choisi,  pour  son  genre  Jètrao  (b).  
 Il  ne  sera  pas  nécessaire  d’indiquer  ici  
 les  nombreuses  disparités  qui  se  trouvent  
 entre  les  oisêïrax  xompris  "dans  la  Famille 
 (a)  Latham,  Lacepède,  Cuvier  et  Illiger. 
 (è)  Voyez  dans  ce  volume  le  discours  sur  le  
 genre  Tétras  p#  §8.  et  suivantes. 
 SUR  L E   G E N R E   C A I L L E ,   t f 1  
 des  vrais  Tétras,  comparés  avec  ceux  
 qui  ressemblent  à  nôtre  Caille  d’Europei  
 Cette  matière,  pour  autant  qu’elle  a  rapport  
 aux  moeurs  et  aux  habitudes,  a  été  
 traitée  dans  le  discours  sur  le  genre  1 e-  
 tras;  le  lecteur  est  également  renvoyé  
 à  l’article  cité,  comparé  avec  celui-ci,  
 .pour  juger  des  différences  qui  constituent  
 les  caractères  essentiels  des  genres:  je 
 pourrais  en  dire  autant  pour  les  disparités  
 qui  existent  entre  les  Pe.drix  et 
 les  Cailles;  mais  comme  les  espèces  de  
 ces  deux  genres  semblent  avoir  beaucoup  
 d’analogie,  soit  dans  leur  port,  dans  
 la  forme  du  hec  et  des  pieds,  et  que  
 eette  apparence  d’identité  générique  jugée  
 au  premier  coup d’oeil,  est  de  nature 
 à  éconduire  et  à  embarasser  le  méthodiste  
 sur  la  place  qu’il  doit  assigner  aux 
 espèces;  j’indiquerai  préalablement  le  
 moyen  Ite  plus  sur,  pour  distinguer  une  
 Caille  d’une  Perdrix;  ce  caractère  marquant  
 est  pris  de  W  forme  des  ailes.  
 Tous  les  oiseaux  qui  composent  le  genre  
 Vtrdix,  ont  les  trois  rémiges  extérieures