REPTILES BATRACIENS.
unes de ces histoires (1), au moins pour leurs dates
Ces observations avaient été d'abord considérées
comme suspectes, non pas de mauvaise foi, mais d'erreurs
ou de préjugés dans lesquels s'étaient laissé entramer
des personnes peu éclairées. Lorsque HÉRISSANT
, membre de l'Académie des sciences de Paris (2),
Fn pMU i b u , , cité par Guettard.
1579. PAKE (Ambroise) dans ses oeuvres. Edition de Lyon
ni-foi., en 1664, page 664. Crapaud trouvé au milieu
Fn Tfinq u apparence d'ouvertures,
^-n ibg«. R.CHAKDSON , dans sou Iconographie des fossiles d'An,
gleterre, lettre 3», cite l'histoire d'un Crapaud trouvé
dans une pierre.
En 1719. Histoire de l'Académie des sciences de Paris- un
Fn ^''"Pa»^ trouvé dans un tronc d'orme , par M. Hubert
En WKv(Rich.),aphi!osophica] acoûnt, etc. pag o
Tn'cÎhle!'^'"'^ = " " autre dans
p f r i s ' T : ' -- n c e s de
En rG KAB•E Pac'.^ (JS.V-M .), Analecdta. ntsr aunns aclphiênnae, . torn. I, p . , „
En J rr" i'^sidcnUs. ^
En m r ' ' P- Guettard.
^n 1,71. Memoire de G.EXTAKD. Dans ses Mémoires , tom. IV
no i5, pag. 6.5, sur les Crapauds trouvés vivants au
milieu des corps solides, dans lesquels ils n'avaient
aucune communication avec l'air extérieur. Cas partide
plat.e , ou 1 on suppose qu'il a dû vivre de quarante
En ^ conservée. ^
HiHissA.x. que nous allons faire
connaître dans la note suivante.
' ' Saint-Maxence. Cr -
S s pTge" ""
En GBHHAKO. Mémoires de l'Académie de Berlin, p. x3.
r . ^'vant trouvé dans une pierre. ^
4 i s \ r t d e ^ ' ^ e r ; ^' « P - e s dans les
Eloge mséré dan ràVstoire'LTA? ' ' ^^^^ ^ ^
comme le fait J L ^ Z T l ^"¿emie des sciences, pour 1777 ;
iait est important. nous .lions en extraire ces passages
NUTRITION. ABIORPTIOIV.
renferma , devant plusieurs de ses confrères, trois Crapauds
dans des boîtes séparées , qu'il scella avec du
plâtre. Ces boîtes restèrent déposées dans le local de
l'Académie : dix-huit mois après, elles furent ouvertes
en présence de plusieurs de ses confrères. Deux des
Crapauds furent trouvés vivants. On s'était assuré auparavant
qu'il n'existait aucune ouverture visible. Malheureusement
les procès-verbaux relatifs à ces expériences
n'offraient pas assez de détails et quelques circonstances
importantes n y étaient même pas mentionnées.
En eiret,en 1812, et plusieurs années de suite, au mois
d'avril, nous essayâmes de reproduire les mêmesfaits, en
plaçant dans de petites boîtes de bois deux Crapauds de
l'espèce dite de Roësel ; et l'année suivante, à la môme
date du mois, le 12, en ouvrant les boîtes, bien incrustées
de plâtre, dans une épaisseur d'un pouce au moins
sur toute la circonférence , nous trouvâmes les trois
En 1771 on avait trouvé, dans un vieux mur, au Raincy, un Crapaud
vivant qui y avait été couvert de plâtre. On parla beaucoup d^ ce
fait. Il trouvait un grand nombre d'incrédules, quoiqu'a cette occasion
on en ait reproduit plusieurs tout A fait analogues. Pour le vé
riher s'il était possible , M. Hérissant fiten effet une expérience sur
les trois Crapauds dont nous venons de parler, et dix-huit mois
après les deux individus trouvés vivants furent renfermés de nouveau
pour être examinés plus tard. Les boîtes ayant été ouvertes
ap.es ia mort de M. Hérissant, les Crapauds furent trouvés morts
et desséches.
L'auteur de l'Éloge ajoute : D'après tous les faits qu'avait recueillis
M. Hérissant, il avait préparé un Mémoire pour prouver que
les Crapauds peuvent vivre très-longtemps sans manger, sans boire
et presque sans respirer. Il l'a remis lui même , avant sa mort à
M. Guettard (I), qui s'est chargé de le mettre en état d'être publie.
La fin de ces recherches est de même date que celie de sa
vie, et il aura la gloire d'avoir été académicien , même après sa
mort, qui est arrivée en 1778, le 21 août. 11 avait cinquante-neuf
ans. ^
(1) Voyez lome IV de ses Méinoirfls , pages 616, 636, 61^4.
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