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J J ^ RE P T I L E S BATRACIENS.
et meme la plante et la paume des pattes, ainsi que le
dessouscles do.gts ou leurs extrénaités. Toutes ces sadbes
sont recouvertes d'une couche d'épiderme ; cependant
en les examinant à la loupe, on voit que leur superficie
est le plus souvent criblée de pores, ou hérissee soit de
plaques membraneuses, soit de matièresdessécbees, qm
p e . L n t se soulever ou se rompre pour livrer passage
à des humeur s de nature et de couleurs différentes
Les unes sont volatiles et odorantes, le plus souvent
fétides ou désagréables ; chez d'autres espèces , ces humeurs
excrétées sont solubles dans l'eau a laquelle elles
donnent des teintes plus ou moins colorées et diverses
propriétés acides ou alcalines ; mais en general destin
é e s à dégoûter leurs ennemis qui paraissent en ettet
éprouver alors une grande répugnance, de sorte que
la nature semble avoir doué ces espèces de moyens de
conservation dont elles ne font usage que lorsque lu
nécessité les y obhge.
r Le derme est la couche fibreuse et la plus profonde
des téguments. Nous avons déjà indiqué une de
ses principales modifications, qui est la non adherence
par le tissu cellulaire à la couche des muscles quelle
Î^ecouvre. Cependant il y a pour ainsi dire certains
onmT^artiments ou sacs disposés régul ièrement , et cloisonnés
sous cette sorte d'enveloppe, qui n'ont etejusau'ici
reconnus que dans les Batraciens Anoures , qui
ont des pat tes. Chez tous les autres les tégument s sont
intimement unis aux muscles, de sorte qu il est fort
difficile de les dépouiller, à moins de rompre les hbres
charnues et tendineuses auxquelles la solidité du
derme fournit ainsi un moyen d'insertion. Ce derme
en lui-même , quant à sa texture et à sa densite , n oîi
r c pas de difierences sensibles avec ce que les autres
ORGANES DES ÇIENS. TOUCHER. JJ T
Hepliles présentent aux anatomistes ; mais il est important
de donner une idée du mode de distribution
des sacs sous-cutanés ou des espaces qui se trouvent
libres sous la peau des Grenouilles. Nous allons emprunter
à M Dugès (1) la description de ces poches
• d'^J^ Mery et Duhamel avaient indiquées 2) en
^^eme temps qu'ils parlaient d'une communication 'existante
entre les voies pulmonaires et la poche sub.ulaire
pour le passage de l'air. °
« Il y a vingt-deux de ces poches, dont quatre impaires
qu'il nomme : r la dorso-crânienne ;
- x i l l a i r e ; 3» la thoracique; 4« Fabdomino-sus'a
T s ' o " " r r i ' ^ - n t
, O la lemorale, 9 la sus-femorale ; 10^ l'in-
C^st d'après la Grenouille verte ou commune ,ue
M.Juges a de.gné ces poches, et voici
' ' P'"^ poche impaire;
elle occupe toute la partie supérieure du dos
depu.slo„ficed„ cloaque jus<iue sur le front, ent ^
3. La thoracique forme une bande étroite, située ei»