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liATRACXJiNS AWOLIILS.
J'epiuile; une ligue brime règne sur le canlhus voslra/is, de la.
narine à Toeil ; la mâchoire infériem-e est presque blanche, la
pupille noire, et l'iris doré. Les flancs sont gris en dessus; les
membres sont colorés ù peu près de la même manière que le
dos, mais en dessous ils offrent une teinte carnée, et de chaque
côté une bordure jaune ; la face inférieure du corps est d'un
blanc verdâtre en avant et d'une teinte plus foncée en arrière ;
la gorge est semée de petites taches brunes.
Cette espèce ne possède pas à un moindre degré que ses congénères
la faculté de changer de couleur ; car le savant erpétologiste
de qui nous emprmitons ces détails , ajoute qu'en un
moment elle passe du vert uniforme aussi intense que celui de
la I/j-la laieralis^ à une teinte cendrée ou à une couleur brune
marquée de taches plus foncées , et que ces taches elles-mêmes
varient considérablement sous le rapport du nombre et de la
forme. Il paraît cependant qu'elle conserve assez constamment
la raie blanche de la lèvre supérieure et la bande brune interorbitaire.
D i m e n s i o n s . Tête. Long, i" 4"'. Tronc. Long. 2" 5^". Memb.
antér. Long, â" 3'". Memh. poster. Long. 5" 8"'.
Observations. Pour nous, il est bien évident que la Rainette
fémorale de Daudin, que quelques erpétologistes ont rapportée
à la Rainette bicolore du même auteur, doit l'être au contraire
à la Rainette squirelle.
26. LA RAINETTE ROUGE. Hj-la rubra. Daudin.
C a r a c t è r e s . Tête fort aplatie, plane et horizontale en dessus,
un peu allongée , à peine rétrécie en avant ; contour de la mâchoire
décrivant un demi-ovale ; régions frênaies légèrement
concaves , penchées en dedans , se rapprochant l'une de l'autre
eu angle aigu , arrondi au sommet. Yeux grands , protubérants.
Tympan médiocre , circulaire. Langue grande , elliptique , ridée
longitudinalement, faiblement échancrée en arrière. Dents vomériennes
situées positivement entre les arrière-narines, sur un
rang transversal à peine interrompu au milieu. Un sillon longitudinal
de chaque côté du sphénoïde. Doigts sans palmure à
disques terminaux transverso-elliptiques. Orteils palmés dans
les trois quarts ou les quatre cinquièmes de leur longueur Parties
supérieures lisses. Ln sac vocal sous-gulaire chez les mâles.
PHANÉnOGLOSSES HYL^EFORMES. G. RAINETTE. 2 6 . 698
SYNONYMIE. Ilfln rubra. Daud. Hist. nat. Rain. Gren. Crap.
pag. 26, Pl. 9 , fig. 1-2.
ÏÏfla rubra. Latr. Hist. Rept. torn. 2 , pag. 176 , fig. i .
ïïj-la rubra. Daud. Hist. Rept. torn. 8, pag. 53.
Calamita ruber, Merr. Tent. syst. amph. pag. 171.
Jfyla X-signaia. Spix. Spec, nov. Test. Ranar. Bras. pag. 40,
tab. II , fig. 3.
Auletris rubra. Wagl. Syst. amph. pag. 201.
Dendrohj-as rubra. Tschudi, Classif. Batrach. Mém. socie't.
scienc. nat. Neuch. tom, 2 , pag. 74 ; exclus, synon. Dendr.
aurantiaca [Ifyla aurantiacà).
DESCRIPTION.
Formes. La tête est fortement déprimée, et un peu plus
longue que large ; son contour horizontal donne la figure d'une
demi-ellipse ; ses côtés , en arrière des yeux , sont perpendiculaires
, mais en avant de ceux-ci ils sont penchés l'un vers l'autre
et légèremelit concaves. Le bout du museau est convexe; le
chanfrein , l'entre-deux des orbites et l'occiput forment un seul
et même plan uni , horizontal ; le canthus rostralis, qui est arrondi
, se rapproche de son congénère en angle aigu, tronqué
au sommet. L'oeil est sa.illant et son diamètre, à peu près égal à
la largeur du front ; le tympan a en circonférence la moitié
de celle de l'ouverture oculaire. La langue est un peu échancrée
en arrière et libre dans le quart postérieur de sa longueur
; elle a une forme elliptique , et sa surface est creusée de
plusieurs sillons longitudinaux. Les trompes d'Eustachi sont
beaucoup plus petites que les arrière-narines, entre lesquelles
sont situées les dents vomériennes, qui forment une courte et forte
rangée transversale à peine interrompue au milieu. Le palais
est creusé d'une gouttière, à droite et à gauche du sphénoïde ; la
peau du plafond de la bouche est épaisse, lâche ou peu adhérente
aux os ; celle de la gorge des mâles est susceptible de se
dilater en forme de goitre , mais à un degré moindre que chez
la Rainette verte. La poitrine oiTre en travers un large pli légèrement
arqué ; il en existe un petit au-dessus de l'oreille. Lorsqu'on
étend les membres dans un sens opposé, en les couchant
le long du tronc , ceux de devant atteignent aux aines, et ceux
de derrière dépassent le bout du museau, de la longueur du pied
y compris la moitié ou la totalité du tarse. Les doigts et les or-
REPTILES, VIII. 38
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