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4 7 8 BATRACIENS ANOURES.
Le Crapaud brun. Daub. Diet. Anim. Encycl. méth. Hist. nat.
torn. III, pag. 595.
Le Crapaud brun. Lacép. Hist. nat. Quad. ovip. tom. i ,p. 690.
Bufofuscus. Donnât. Encycl. méth. Erpét. pag. 15, Spec. 7,
tab. fig. 3.
Ranafusca. Meyer, Synops. Rept. pag. 10.
Ranafusca. Stunn. Deutsch. Faun. Abtheil, m , Heft i.
Bufo fuscus. Donnd. Zoolog. Beytr. torn. 3, pag. /,5.
Bufo fuscus. Schneid. Hist. Amph. Fasc. I, pag. 196, Spec. 4..
Rana alUacea. Shaw. Gener. Zool. Tom. 3, pai't i , pag. m6,
pi. 41 et 42.
Bufo Juscus. JjvAr. Hist. nat . Rept. tom. 2 , pag. 109.
Bufo fuscus. Daud. Hist. nat. Rain. Gren. Crap. pag. 81, pi. 80,
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Bufo fuscus. Id. Hist. nat. Rept. tom. 8 , pag. 161.
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Rana /ajca. Gravenh. Délie. Mus. Vratilav. pag. 82.
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Pelobates fuscus. Duvernoy. Règn. anim. Cuv. illust. Rept.
pi. 38, fig. I.
DESCRIPTION.
FORMES. Le Pelobates brun a la tête d'un quart moins longue
qu'elle n'est large en arrière, les yeux saillants, le museau court,
obtus 5 arrondi au bout et en dessus et assez abaissé en avant ; le
canthus rostralis xi'est point du tout marqué ; le milieu du crâne,
PHANÉRO GLOSSES RANIFORMES. G. PÉLOBATÉS. ï. 479
à partir d'entre les yeux jusqu'à l'occiput, est fortement renflé,
ce qui fait que la région céphalique postérieure semble être surmontée
d'une grosse protubérance longitudinale. La peau qui
revêt le dessus de la tête est partout aussi épaisse que chez le
commun des Batraciens anoures , excepté sur le vertex et le chanfrein
, où sa minceur et son adhérence intime avec les os permettent
de sentir et même d'apercevoir très-distinctement les petites
granulations répandues à la surface de ceux-ci. La protubérance
longitudinale dont nous venons de parler fait une légère saillie
en dehors du bord postériem^ du crâne, qui est un peu onduleux.
Les nai'ines sont ovales , de moyenne grandeur et assez écartées
ou situées au niveau de l'angle antérieur de l'oeil, de chaque côté
de l'extrémité du museau. Si l'on examine le squelette, on voit
que le cercle de l'orbite dont le diamètre est à proportion un peu
moindre que chez l'espèce siMvante, n'est pas non plus tout à
fait complet en arrière ; on voit également que la fosse temporale,
qui est peu considérable, n'est point cachée sous une voûte osseuse
, comme cela existe, au contraire , chez le Pélobates cultripède.
Une particularité anatomique du Pélobates b run est d'avoir les
apophyses transverses de sa neuvième pièce vertébrale dilatées en
une grande palette ou une sorte d'aile , large au milieu, sagittée
en avant et en arrière , et dont la longueur est égale à celle de la
tête.
Les membres antérieurs offrent la même étendue que le tronc,
les postérieurs sont une fois plus long. L'éperon aplati et tranchant
dont le talon est armé a une longueur égale à la largeur
de l'espace qui sépare les yeux.
Les mâchoires, et en général les côtés de la tête sont lisses,
ainsi que le dessous du corps ; mais la peau du dos, au moins
chez les individus que nous avons maintenant sous les yeux , est
toute mamelonnée ; tantôt la surface des paupières supérieures
est unie, tantôt elle présente quelques rides transvei-sales en arrière
, ou bien elle est relevée de petits mamelons semblables à
ceux de la région dorsale.
COLORATION. Les sujets que nous possédons, conservés dans l'alcool
, sont en dessus d'un beau gris , ou roussâtres avec ou sans
marbrures noirâtres. Plusieurs offrent encore tout le long du dos
les vestiges de la bande jaune dont ils étaient ornés pendant leur
vie; chez les uns , toutes les régions inférieures sont blanches ;
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