; ! : : f
I' ''J I u
Pi'^:!
Hi
U '
5 2 REPTILES BATRACIENS.
servent pas la moindre trace des branchies, ni mênie^
celle des trous placés sur les parties latérales du cou. En
effet ces trous par lesquels passait l'eau avalée pour servir
à la respiration ont tout à fait disparu ; ils ne laissent
plus aucune trace apparente, de sorte que le cou de ces
Urodèles n'étant pas percé, nous avons pu les désigner
par cette particularité, en les nommant ATRÉTODÊRES (1;
ouSalamandroïdes, pour indiquer leur analogieavec les
véritables Salamandres. Chez les autres , les fentes latérales,
qui servaient à la sortie de l'eau dans l'acte de
la respiration persistent pendant toute la vie. Mais
chez les uns il ne reste plus le moindre vestige des
branchies extérieures lorsque le Reptile est parvenu à
l'état adulte, ce sont les PÉROBRANCHES (2), ou , d'après le
nom de l'un des genres, les Amphiumoïdes. Enfin les
espèces chez lesquelles les branchies sont toujours apparentes
ont reçu, d'après cette particularité, le nom
d'ExoBRANCHEs (3), par opposition à celui qui précède
ou à cause de l'une des espèces qui a été le plus étudiée,,
et dont on a fait un genre , les Protéïdes.
Pour diviser ou répartir en genres ces trois familles
de Batraciens Urodèles, nous avons employé les mêmes
procédés que pour la subdivision des Anoures. Nous
avons cherché à mettre en opposition les différencesque
présentent d'une part la forme et la structure de
la langue, et de l'autre la disposition des dents palatines
dans ces animaux. Il est vrai de dire toutefois que
ces éléments de classification nous ont été plus particulièrement
fournis par les Salamandroïdes ; car pour les
(1) AT^HTOÎ, sineforamine, sans trous, et de ¿tf» , cou.
(2) n«poç, manquantes, et de CpctyZ'^) branchies.
(3) Ef», en dehors, et de Spcty^cict., branchies.