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4 2 0 BATRACIENS ANOURES.
V GENKE. LÉIUPÈRE.
Nobis.
CARACTÈRES. Langue ovale, entière, libre à son bord
postérieur. Pas de dents au palais. Tympan distinct.
Trompes d'Eustachi excessivement petites. Quatre
doigts complètement libres ; pas de rudiment de pouce
à l'extérieur. Orteils réunis à leur base par une membrane
rudimentaire. Saillie du premier os cunéiforme
tuberculeuse.
Nous créons ce genre pour un petit Batracien sans queue
et à mâchoire dentée, qui a la plus grande analogie avec nos
derniers Cystignathes, mais dont le palais est parfaitement
lisse. A voir ses formes ramassées, on serait tenté de le
considéi'er comme assez voisin des Sonneurs ; mais on est
bientôt convaincu du contraire, si l'on examine son squelette
qui, bien que raccourci, est construit sur le type de
celui des Grenouilles et des Cystignathes, et non sur celui
des Batraciens Anoures, tels que le Bomhinator Bambina,
VAlytes obstetricans, chez lesquels les apophyses transversales
de la neuvième pièce vertébrale sont très-plates et
très-élargies.
Les Léiupères ont la langue grande, plate, obiongue,
entière, large et arrondie en arrière, rétrécie en pointe en
avant. Leur palais est tout à fait dépourvu de dents. Les
.ouvertures des trompes d'Eustachi sont très-petites, et cependant
la membrane du tympan est bien distincte extérieurement,
au travers de la peau qui passe par-dessus. Ils
(i) De M)of, lisse , uni, et de uTTipa-A, palais, •
dents.
Palais lisse ou sans
PHANÉROGLOSSES RANIFORMES. G. LÊIUPÈRE. I.
ont quatre doigts libres, assez forts, cylindriques, renflés
sous leurs articulations , ainsi que cela se voit aussi sous les
orteils, qu'une très-courte membrane réunit à leur racine et
borde longitudinalement de chaque côté : les orteils sont de
plus un peu déprimés ; les quatre premiers sont étagés et
placés, à la suite l'un de l'autre , le long du métatarse ; le
cinquième est attaché à côté du précédent, mais il a moitié
moins de longueur ; le troisième doigt est un peu moins long
que les trois autres , qui sont égaux. ^
Les apophyses transvei'ses de la neuvième vertèbre sont
courtes et assez renflées.
Nous ne connaissons encore qu'une seule espèce qui
puisse être rapportée à ce genre.
1. LE LÉIUPÊRE MARBRÉ. Leiuperus marmoraius. Nobis.
CARACTÈRES. Dessus du corps grisâtre, marbré de brun fonce'.
SYNONYMIE ?
DESCRIPTION.
FORMES. Les côtés de la tête forment un angle aigu, fortement
arrondi à son sommet ; les yeux sont peu saillants. Les membres
postérieurs sont un peu plus longs que le reste du corps; les
pattes de devant ont la même étendue que les flancs. Les pelottes
sous-articulaires sont fortes. La paume de la main offre
deux tubercules et le métatarse un renflement situé du côté
opposé à celui où se montre la saillie tuberculeuse, assez grosse,
du premier os cunéiforme. Il y a un rudiment de parotide de
chaque côté de la nuque, une glande à la commissure de la
bouche et un semis de glandules sur la surface du tronc. La paupière
supérieure présente quelques rides ; le tympan a en diamètre
la moitié de la largeur de cette dernière. Les narines sont
petites et situées au sommet du museau, chacune sur la ligne du
canthus rostralis, qui est peu prononcé. La bouche, sans être petite
, n'est pas non plus très-largement fendue.
COLORATION. Toutes les parties supérieures présentent des
piarbrures d'un brun foncé, sur un fond d'un gris blanchâtre ;
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