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tEPTllES BATBACIEKS.
Voici comment Funk décrit h, circulation che. la
Salamandre Le sang arrive à l'oreillette par les veines ;
ontraetant le pousse par tout le corps, et en même
temps aux poumons. Ce sang soumis à l'action de l'air
systeme noir en retour.
Dans la Sirène Lacertine, la circulation se rapproche
beaucoup p t e de la distribution qu'on retrouve dan
les têtards des Grenouilles. En eifet, dans les espèce
qu. conservent les branchies pendant foute la d u r i de
l a™ telles ,ue les Protées, le Ménopone, l'Amphiume
e Hypoch on deMerrem, on a reconnu que l'oreillette
est ventablement divisée en deux loges communiquantes
entre elles; une antérieure pluf large, et une
en amere plus petite. Davy (1) l'avait reconnu et in!
d.que avant M. Martin Saint-Ange, dans son tablea«
du système circulatoire. Il y a un sinus veineux ou
golfe avant les deux poches distinctes des oreillettes
Ç est surtout dans la Sirène Lacertine que la div'^on
des deux poches, ou sinus des oreillettes', devient plu"
evidente ams. que l'a démontré M. Owen, MeckeU
a u . , parfa^ement observé cette cloison ou voile m e l
bra^eux etendu verticalement de la base du ventricule
au bord supérieur et postérieur de l'oreillette. Le
v e n u l e est surmonté de l'aorte qui se dilate en un
branches de chaque côté, dont l'une, en pLticulier
fournit en même temps les pulmonaires et les gro^
c e ^ L e \ Î T - - », pas. 546, . . dé
NUTRITION, circulation. 153
rameaux qui , par leur réunion, constituent l'aorte.
Il existe aussi des vaisseaux lympliatiques chez les
Batraciens. Muller a fait connaître (l), ainsi que Panizza(
2), des sortes de coeurs ou agents d'impulsion
situés sur le trajet des veines lymphatiques , et dont
les mouvements contractiles sont tout à fait différents de
ceux du coeur. A l'aide du microscope, on distingue aussi
très-aisément ces vaisseaux lymphatiques à cause de la
transparence et de la fluidité constante de l'humeur
qu'ils renferment. Comme l'air introduit dans ces vaisseaux
pendant la vie de l'animal soumis à l'observation
interrompt la colonne du fluide , par les intersections
que produisent de petites bulles , en employant ce
procédé on peut suivre la marche de la lymphe.
En dernière analyse, on voit que chez les Batraciens
adultes il existe un mode de circulation modifié surtout
par la respiration qui est arbitraire ou qui peut être
suspendue. Jamais la totalité du sang ne passant parle
poumon , il en résulte que l'hématose est incomplète ;
que le sang ne puise pas dans la portion d'atmosphère
avec laquelle il se trouve mis en rapport médiat, toute
la quantité d'oxygène qui devait agir sur sa coloration
et sur le développement de la chaleur animale, de
sorte que la température est variable comme celle
du milieu dans lequel le Batracien se trouve obligé
de vivre. Cependant les vaisseaux sanguins artériels,
veineux et lymphatiques sont très - distincts quoique
grêles ; mais les chairs sont peu colorées par le
sang. Plus longtemps les Batraciens conservent leurs
(0 MULLER, J. Handbuch der physiologie des Menscken, i833,
t. I , p. 269.
(3) Pahizza, sopra ilsistema linfatico dei^Rettili; Payie, i833, in-f.