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064 BAIKACIENS ANOURES.
rieures du corps d'une teinte grise, quelquefois assez claire,
d'autrefois lavée de brunâtre ; leurs membres sont coupe's en
travers par des bandes brunâtres , souvent très-rapprochées les
unes des autres. Quelques-uns ont les flancs tachete's de xioir,
et la région coccygienne, ainsi que le dessous des tarses, piquetée
de blanc. En général, la face inférieure du corps est blanche ;
cependant la gorge offre parfois des marbrm-es cendrées.
Ce mode de coloration n'est plus, comme on va le voir, tout
à fait le même que celui que présente l'animal lorsqu'il est vivant,
Ses parties supérieures, dit M. Ilolbrook, du livre duquel
nous extrayons ces détails , sont d'un brun rougeâtre pâle , légèrement
teint en vert ; sous la tache noire de la tempe est une
ligne d'un blanc jaunâtre, qui s'étend jusqu'à l'épaule. La mâchoire
supérieure présente une teinte bronzée , semée de points
bruns ; l'inférieure est presque blanche , avec quelques taches
noires. La pupille est noire , ovalaire ; la portion inférieure de
l'iris est d'un brim très-foncé , mais la supérieure est dorée. Le
tympan est brun. Les renflements glanduleux des côtés du dos
sont jaunes, d'où il résulte deux lignes, qui sont souvent interrompues
par des taches noires. Les flancs sont d'un blanc verdâtre
au milieu et de couleur jaune sur leur région voisine des
cuisses. Un blanc d'argent règne sur la partie antérieure de l'abdomen
, la postérieure est lavée de jaune.
DIMENSIONS. Téie. Long. 2". Tronc. Long. 4". Membr. antér.
Long. 3" 5"'. Membr. poslér. Long. 10" 4"'.
PATRIE. Suivant M. Holbrook, cette espèce habite les États-
Unis, depuis le New-Hampshire jusqu'en Virginie : les sujets de
notre collection proviennent de la Caroline du Sud, de la Pensylvanie.
Le nom de sj^lvalica donné à cette espèce par M. Leconte
, indique que ses habitudes sont les mêmes que celles de
notre Grenouille rousse, c'est-à-dire qu'on la trouve le plus ordinairement
dans les lieux couverts de bois : on dit qu'elle fréquente
de préférence les forêts de chênes. Elle ne se rapproche
des eaux qu'à l'époque où s'accomplit l'acte de la reproduction ;
comme la Grenouille rousse, elle cherche à se cacher sous les
feuilles sèches lorsqu'elle est poursuivie.
Observations. Le seul portrait que nous connaissions de cette
espèce est celui que M. Holbrook a publié dans son Histoire des
Reptiles de l'Amérique du Nord.
PIÎANÉROGLOSSES P.ANÎPORMËS. G. GtlENOUILLE. 9. 365
9. LA GRENOUILLE DU MALABAR. Rana Malaharica. Nobis.
(Voyez Pl. 8G, fig. i et i a.)
CARACTÈRES. Dents voméi-iennes formant un chevron ouvert à
son sommet. Doigts et orteils renflés au bout et à tubercules sousarticulaires
ti'ès-développés. Palmure des pieds courte ; quatrième
orteil de moitié plus long que le troisième et le cinquième ;
deux tubercules à la face plantaire, trois à la face palmaire.
Dessus du corps lisse; deux faibles renilemenis longitudinaux de
chaque côté du dos.
SYNONYMIE. Rana Malaharica. Nobis. M. S . S.
Rana Malaharica. Tschudi. Classif. Batrach. Mém. Soc. scienc.
Neuch. tom. 2, pag. 80.
D E S C R I P T I O N .
FORMES. Cette espèce se reconnaît aisément à la grosseur des
tubercules sous-articulaires de ses doigts et de ses orteils, ainsi
qu'au peu de développement en largeur comme en longueur de
la membrane qui unit ces derniers entre eux. Les doigts et les
orteils , dont le quatrième est de moitié plus long que le troisième
et le cinquième , sont de plus très-renflés à leur extrémité.
La face palmaire de la main offre trois gros tubercules oblongs,
et il en existe deux sous la plante des pieds. Les membres de
devant sont proportionnellement moins courts et ceux de derrière
moins longs que chez les espèces précédentes ; car ceux-là,
couchés contre les flancs, s'étendent jusqu'à l'extrémité du ti'onc,
et ceux-ci, placés de la même manière, ne dépassent le museau
que de la longueur des orteils. La Grenouille du Malabar a d'ailleurs
le corps fort aplati et comme quadrangulaire , ses parties
latérales étant à peine arrondies ; la tête aussi est déprimée , et
son contour horizontal donne la figure d'un triangle équilatéi^al
à sommet correspondant au museau, assez arrondi. Les côtés
de cette tête sont tout à fait verticaux, d'où il résulte que le canthus
rostralis est bien prononcé ; les yeux sont situés latéralement
et ne font qu'une légère saillie au-dessus du crâne
aplani d'un bout à l'autre, saillie qui est parfaitement lisse,
car la surface de la paupière supérieure n'est marquée d'aucune
ride. Les narines viennent s'ouvrir immédiatement sous le can^
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