I r i i v i n v j J
li 1'1I1 '!
.III!
lii
Tir
'flfii
¡(li
«tPIIMS BÌTRACII»S.
plongés dans k glnce où leur corps avait pris' une telle
ro.deur , qu il paraissait lui-même solidifie, ainsi (rue
Mauperluis en a consigné la remarque dans les mémoires
de 1 Académie des sciences de Paris
Les phénomènes de la résistance àia chaleur tiennent
a 1 état habuuel de ces animaux , que l'on a nommés
longtemps „émac»ymes ou à sar^gfroid, quoique par le
fait lis aient une température variable, ou à peu près
On doitattnbuer cela au mode de leur resp'iration,
qui , lu.-meme, est lié à celui de la circulation. Ili
peuvent non-seulement développer par eux-mêmes la
matiere de la chaleur ou s'en laisser pénétrer, comme
les aut e animaux a température constante ; mais . en
general, leur corps se maintient habituellement en équilibre
aveel atmosphère liquide ou gazeusedans laquelle
Ils son. plongés. Mais quand cette température s'IlèvÏ
elle développé chez eux les phénomènes de la vie e
en sens mverse elle les diminue ou les engourdit. C'est
ce q„ ont prouvé les expériences de Spallanzani, p"
i T s Z Z augmente, c L
e Grenouilles l'activité des deux fonctions respiratoire
et circulatoire. sous le rapport des phénomènes
chimiques et mécaniques. Ensuite il résuL d'un 2 .
mier memo.re de Delaroche (1), , de l'influence que la
emperature de l'air exerce sur^ la respiration
la quantité d'oxygène absorbée par i l GrenoX
exposeea a une chaleur de 27 degrés a été doublée
ou quadruplee de ce qu'elle était lorsque la temperature
exteneure n'était que de 6 ou 7 degrés chez
lut, mau8i2, et imprime dans le Journal physique!
NUTRITION. CHALEUR AlNilMAl,E. 169
d'autres individus de même taille. Dans un autre mémoire,
où F. DELAROCHE (1) avait reclierché la cause
du refroidissement qu'on observe chez les animaux
soumis à l'action d'une forte chaleur, l'auteur a prouvé,
par un grand nombre d'expériences, que cet effet était
le résultat de l'évaporation qui s'opérait à la surface de
la peau chez les Grenouilles , par suite de la transpiration
ou de la transsudation de l'eau qui se changeait
en vapeurs, en soustrayant le calorique en excès, à peu
près comme les liquides qui sont déposés dans des vases
poreux et soumis à un courant d'air, et qu'on nomme
des alcarazas. Il a reconnu dans cet acte conservateur
de l'individu une double action 1° des causes vitales par
l'accélération dans les mouvements du coeur; et des
causes physiques , par le passage du fluide liquide en
vapeur que l'air dissout sous cette forme. Déjà Blumenbach,
dans son Essai de physiologie comparée ,
avait reconnu que ces Batraciens, qui vivent si longtemps
renfermés dans des pierres et des troncs d'arbres,
périssent en très-peu de temps, si on les expose à l'ardeur
du soleil après les avoir trempés dans l'huile , de
manière a couvrir leur peau. IMais cette circonstance
même est la conséquence du pouvoir absorbant dont
jouissent les téguments de ces animaux, qui a été découvert
et démontré par TOWNSON (2) en 1795 , et que
sont venues confirmer les belles expériences faites par
W. EDWARDS (3). Comme le premier de ces deux mémoires
sur l'absorption est très-important, nous avons
cru devoir en consigner ici l'analyse.
(1) Mémoire lu à l'Institut, le 6 novembre i8op,
(2) De Absorptione amphibiorum Jragmentum. Gottingoe, ,
pag. 24.
(3) Influence des agents physiques, page 98.
Ii:n l'I
"ili!'
iill''
T' t u w
Uri
iii
t':