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5 3 6 BATRACIENS ANOURES.
trouvaient désignées par les noms de I f y l a geographica,
Hyla septentrionalis et Hyla dominicensis.
Les voici indiquées toutes trois sous leurs nouveaux noms,
dans Ae tableau synoptique suivant :
TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPECES DU GENRE TRACHYCÉPHALE.
' u n e membrane
c o u r t e , mais d / i i s t i n c t e , i . T. GÉOGHAFIIIQUE.
E n t r e les | \ à ppeeii n e s ens ibl e , . . . 3 . T. DE ST-DOMINGUE.
premiers«
t PAS de membrane du tout 2. T. MARBUÉ,
1. LE TRACHYCÉPHALE GÉOGRAPHIQUE. Trachj-cephaîus
geographicus. Nobis.
CARACTÈRES. Dents vomériennes sur une rangée rectiligne à
peine interrompue, allant du bord latéral interne d'une arrièrenarine
à l'autre. Canthus rosiralis formant une saillie aiguë qui
s'étend jusqu'à l'oeil. Surface de la téte marquée de stries
rayonnantes. Un très-faible rudiment de membrane entre les
deux premiers doigts ; un moins faible entre les autres.
SYNONYMIE. Hyla geographica. Nob. Mus. Par.
Trachj-cephalus nigromaculatus. Tschudi. Classif. Batrach. Mém.
Sociét. scienc. nat. Neuch. torn. 2', pag. 33 et 74, n« u .
DESCRIPTION.
FORMES. Le contour de la tête, d'une oreille à l'autre en passant
par le museau, est en demi-cercle. L'occiput est un plateau
horizontal relevé de petites collines ; la ligne de son bord postérieur
est ondúlense. Le vertex et le chanfrein, qui s'inclinent
légèrement en avant, forment ensemble un petit bassin triangulaire,
limité à droite et à gauche par la saillie aiguë que fait le
canthus rosiralis, sous l'extrémité antérieure duquel s'ouvre la
narine. Celle-ci regarde obliquement en arrière et est [iiéparëe
S:
PHANÉROGLOSSES IIYL^EFORMES. G. TRACHYCEPHALE. I . 53^
de sa congénère par une petite gouttière , qui descend jusqu'au
bord de la mâchoire supérieure par ime pente très-rapide et
peut-être ma peu arquée. Les régions frênaies, hautes et concaves,
sont fortement penchées l'une vers l'autre. La surface du crâne
est inégalement creusée de sillons qui semblent rayonner autour
de son centre. On en voit d'autres disposés en éventail sur les
côtés du chanfrein et sur les régions frênaies. L'oeil est grand ou
d'un diamètre égal à la moitié de la largeur de l'espace inter-orbitaire,
qui lui-même est égal à la moitié de l'étendue longitudinale
de la tête. La circonférence du tympan est d'un quart
moindre que celle de l'ouverture oculaire. La langue est grande,
amincie sur ses bords, dont le postérieur est largement infléchi
en dedans. On compte seize à vingt dents vomériennes, constituant
une rangée transversale interrompue au milieu, qui
s'étend du bord latéral interne d'une arrière-narine à l'autre. Les
os palatins forment derrière ces orifices internes des narines une
arête tranversale bien tranchante. Il y a, de chaque côté de la langue
des mâles , une grande fente longitudinale qui donne entrée
à l'air au moyen duquel l'animal gonfle les deux énormes sacs vocaux
qu'il porte sur les côtés du cou, immédiatement en arrière
des angles de la bouche. La peau du dos et du dessus des membres
est lisse, mais celle des flancs, de la poitrine et de la gorge est
comme pavée de petits mamelons glanduleux, ainsi que celle du
ventre et des régions fémorales inférieures. Portés en avant, les
membres postérieurs touchent au bout du museau par l'extrémité
du tarse la plus voisine des orteils. Les pattes antérieures offrent la
même longueur que le tronc. Le diamètre des disques terminaux
des doigts et des orteils est au moins égal à celui du tympan.
Un rudiment de membrane lie la base du premier doigt à celle
du second ; la palmure qui réunit les trois autres est distinctement
plus développée, c'est-à-dire qu'elle oflxe en longueur le
cinquième de celle du troisième doigt. La membrane natatoire
des orteils s'étend jusqu'à leur avant-dernière phalange. Les
plantes des pieds sont parfaitement lisses.
COLORATION. La tête est grisâtre, faiblement ponctuée de brun.
Le dessus et les côtés du tronc offrent un mélange de taches^ de
raies, de lignes et de bandes, grises, blanches, brunes, roussâtres
et bleuâtres , qui forment sur ces parties un dessin aussi irrégulier
que celui que présente une carte géographique. Les mêmes
teintes, à peu près, se montrent sur les membres ; raais là elles
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