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BATRACIENS ANOURES.
Grenouille rousse, qui est aussi très-répandue ; le Pélodytes
ponctué, l'AIytes accoucheur, enfin le Discoglosse
peint et la Grenouille verte, qui ne sont pas
exclusivement européennes, puisque l'une vit au nord
de l'Afrique, l'autre de même et de plus en Asie. Ces
Raniformes d'Europe appartiennent à six genres.
L'Oceanie serait la partie du monde la moins riche
de toutes en Raniformes découverts jusqu'ici ; cependant
il est bien probable qu'elle en produit d'autres que
les deux seules espèces de cette famille que nous en
ayons encore reçues, espèces qui sont les Cystignates
de Péron et Géorgien.
RÉPARTITION DES RANIFORMES D'APRÈS LEUR EXISTENCE
GÉOGRAPHIQUE.
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1 PSEUDIS 0 0 0 0 0 I 0 I
OXYGLOSSE • . 0 0 0 I 0 0 0 I
GRENOUILLE I 0 I 8 5 5 0 20
CTSTIGNATHE 0 0 0 0 I 8 2 I I 1
LÉIUPÈRE 0 0 0 0 0 I G I
DISCOGLOSSE 0 I 0 0 0 0 0 I
GÉRATOPKRYS 0 0 0 0 0 3 0 3
PYXICÉPHALE 0 0 0 0 2 I 0 3
CALYPTOCSPHALE. . . . 0 0 0 0 0 I 0 I
CYCLORAMPHE 0 0 0 0 0 2 0 2
MÉGALOPHRYS, . . . 0 0 0 I 0 0 0 1
PÉLODYTES 1 0 0 0 0 0 0 I
ALYTES I 0 0 0 0 0 0 I
SCAPHIOPE 0 0 0 0 0 ' I 0 1
PÉLOBATES 2 0 0 0 0 0 0 2
I 0 0 0 0 0 0 I
1 Nombre des espèces •
i dans chaque partie 6 I I 10 8 2 3 2 5 I 1
1 du monde
PHANEROGLOSSES RANIFORMES. 327
I" GENRE. P S E U D I S . — W a g l e r .
( Proteus, Laurenti. )
CARACTÈRES. Langue subcirculaire, entière. Deux
groupes de dents palatines entre les orifices internes
des narines. Tympan peu , mais néanmoins distinct
; trompes d'Eustachi petites. Point de renflements
glanduleux, ni de lignes de pores sur aucune
partie du corps. Doigts au nombre de quatre, complètement
libres, le premier opposé aux deux suivants
; orteils réunis jusqu'à leur pointe par une trèslarge
membrane. Une vessie vocale sous la gorge des
mâles. Apophyses transverses de la vertèbre sacrée
non dilatées en palettes.
Les Pseudis sont du petit nombre des Batraciens Anoul'es
chez lesquels les pattes antéiueures se terminent par
une sorte de main ; attendu que l'index, qu'on doit considérer
ici comme étant le premier doigt, puisque le pouce
n'existe qu'à l'état rudimentaire, tout à feit caché sous la
peau, est opposable au deuxième et au troisième j tous
quatre sont parfaitement libres, droits, pointus, amincis
latéralement et renflés à leur base, particulièrement le premier,
qui est le plus court ; après lui c'est le second, ensuite
le quatrième , puis le troisième. Les orteils, aussi pointus
que les doigts, offrent plus de longueur et moins d'inégalité
; les trois premiers sont légèrement, mais régulièrement,
étagés, et le quatrième est un peu plus court que le cin-
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11
(1) -VivSùb^fallor, nom tiré de l'erreur qui avait trompé les premier»
observateurs du gros Têtard de cette espèce , en faisant penser que
c'était une Grenouille qui ee changeait en poisson.