•f i •î a
i.f
lî'i;'
In
I'll
BATRACIENS ANOURES.
picre supérieure. Ses dents vomeriennes forment, entre les arrière
narines , un chevron largement ouvert à son sonnnet, qui
est dirigé postérieurement, ne dépassant pas, ou de fort peu, le
niveau du bord postérieur de ces mêmes arrière-narines. Cellesci
sont assez écartées, ovales et de moyenne grandeur ; les conduits
gutturaux des oreilles sont médiocrement ouverts. Les
deux premiers doigts ont à peu près la même longueur ; le
quatrième est plus allongé qu'eux , mais moins que le troisième ,
qui se trouve ainsi être le plus grand des quatre. Le premier et
le second n'offrent chacun qu'un seul renflement sous-articulaire;
le troisième et le quatrième en ont deux. Les paumes et les
plantes sont lisses. Le nombre des renflements sous-articulaires
des orteils est de un au premier, de deux au second, au quatrième
et au cinquième, et de trois au troisième. La palmure des pieds,
qui est échancrée en croissant, réunit dans toute leur longueur
les trois premiers orteils et le dernier, mais elle laisse libre le
troisième dans le dernier tiers de son étendue ; la saillie du premier
os cunéiforme est excessivement petite. Il règne un cordon
glanduleux de chaque côté du corps, à partir de l'angle postérieur
de l'oeil jusqu'à la racine de la cuisse; un autre renflement
de même nature se fait remarquer entre la commissure des mâchoires
et le bord postérieur de l'origine du bras ; ce renflement
ofl"re toujours une solution de continuité vers le milieu de sa
longueur. Toutes les autres parties du corps sont lisses, à l'exception
des régions postérieure et inférieure des cuisses où la
peau se montre comme granuleuse.
COLORATION. Les individus conservés dans l'alcool ont les bords
de la bouche, les cordons glanduleux des côtés du dos, et tout le
dessous du corps d'une teinte blanche. Chez les uns, c'est une
couleur noirâtre ou d'un bi'un foncé ; chez les autres, un brun
roussâtre qui règne sur le dessus et les parties latérales de la tête,
sur le dos et les flancs. Ces mêmes teintes brunes ou roussâtres,
mélangées de blanchâtre , forment des marbrures à la face supérieure
des membres. Nous avons deux jeunes sujets à tête plus
étroite et peut-être proportionnellement plus longue que les autres
, dont le dos est parcouru longitudinalement dans son milieu
par une raie blanchâtre. Il paraît qu'à l'état de vie les raies du
dos sont jaunes, ainsi que les bords de la bouche, et que les
parties supérieures du corps sont verdâtres.
riiANÉnOGLOSSES HYIiiEFORMES. G. LIMNODYTES. 2. 5l3
DIMENSIONS. Te^e. Long. 2" 8"'. Tronc. Long. 5"'. Memi>.
anlér. Long. 4" 4"'. Memh. poster. Long. 10" 8"'.
PATRIE. Cette espèce se trouve dans l'île de Java ; nous en possédons
une belle suite d'échantillons qui ont été recueillis par
M. Diard.
2. LE LIMNODYTES CHALCONOTE. Limnodytes ckalconoius.
Nobis.
CARACTÈRES. Toutes les parties supérieures uniformément
brunes. Un large cordon glanduleux de chaque côté du dos.
SYNONYMIE. Hj-la chalconota. Mus. Lugd. Batav.
Hyla chalconota. Schleg. Abbild. Amph. pag. 24, tab. g, fig. I.
Polypedates chalconoius. Tschudi. Classif. Batrach. Méni, Sociét.
scienc. nat. Neuch. tom, 2, pag. 76,
DESCRIPTION.
FORMES. Cette espèce tient à la précédente par des rapports si
étroits que c'est en hésitant que nous nous décidons à l'en séparer
: elle n'en difl"ère guère en en"ef que par un peu plus de dilatation
dans les disques qui terminent les doigts , par un peu plus
de longueur dans les branches de son chevron de dents vomériennes
et par son mode de coloration.
COLORATION. Dans l'état de vie, elle a tout le dessus du corps
d'un vert foncé, et les régions frênaies , le bout des doigts ainsi
que les aines, d'une teinte jaune orangé ; mais après la mort il ne
reste plus la moindre trace de ces belles couleurs, car u n bi-un
foncé règne seul sur toutes les parties supérieures, et les régions
inférieures sont d'un blanc sale, mélangé de grisâtre et de noirâtre
sous la tête.
DIMENSIONS. Tête. Long. 2 " 6"'. Tronc. Long. 5". Memh. antér.
Long. 4" 5"'. Memh. poster.luon^. 12".
PATRIE. Le Limnodytes chalconote vient de l'île de Java.
Observations. Nous avons peine à comprendre comment
M. Tschudi a pu placer cette espèce dans un genre different de
celui de la précédente, ou parmi les Polypédates, car il est difficile
de rencontrer deux espèces qui se ressemblent davantage
que celles-là.
REPTILES , V1ÍI, 3 3
f ' li
IsiilíiIÍ'
r'!- 'i