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BATKACIENS ANOURES.
DESCRIPTION.
FORMES. La Rainette de Péi-oii a la partie antérieure do la tête
ou le museau assez courte et arrondie horizontalement et transversalement
, car le canthus rosiralis est à peine marqué et la
mâchoire supérieure im peu bombée de chaque côté ; cependant
la région frênaie offre un léger creux longitudinal en arrière
de la narine; le front est plat, ainsi que l'occiput et l'espace
inter-oculaire dont l'étendue est égale à la distance d'une narine
à la commissure antérieure des paupières. Les yeux , quoi-
(¡ue assez grands , sont médiocrement saillants. Le tympan est
circulaire, il a en diamètre un tiers de moins que ceux-ci. Les
tempes sont perpendiculaires. La bouche est bien fendue ; la
langue un peu convexe, adhérente dans les deux tiers antérieurs
de sa longueur , et arrondie dans son contour , dont le
bord postérieur offre une échancrure anguleuse. Le palais présente
un sillon longitudinal, à droite et à gauche du sphénoïde ;
le vomer est armé de dents disposées positivement entre s
arriéré - narines, sur une rangée transversale, qui ne les
touche ni l'une ni l'autre, et qui est assez largement interrompue
au milieu. Les arrière-narines sont petites , arrondies
et les trompes d'Eustachi leur ressemblent exactement par la
forme et la grandeur. Couchées le long du tronc , les pattes antérieures
n'arrivent pas tout à fait à son extrémité postérieure •
celles de derrière, étendues vers le museau , le dépassent de k
longueur du pied , y compris le tarse. Les épatements des doigts
et des orteils ne sont pas tout à fait aussi grands que le tympan.
La membrane des mains laisse libres les deux dernières phalanges
du premier , du second et du quatrième doigt, et les
deux dernières et la moitié de l'antépénultième du troisième. La
palmure des pieds s'étend jusqu'au bout de l'antépénultième
phalange du quatrième orteil et jusqu'à l'extrémité de la pénultieme
des quatre autres. Les métacarpiens et les métatarsiens
sont semés de très-petites verrues. Un repli de la peau surmonte
l'oreille ; un autre beaucoup plus prononcé coupe la poitrine
en travers, allant du dessous d'un bras à l'autre. Toutes les
parties supérieures sont lisses, ainsi que le dessous des membres
a l'exception des régions fémorales , dont la peaw est finement
granuleuse, comme celle des régions abdominales, pectorales
et gui ai res.
PHANÉROGLOSSES HYL/EFORMES. G. RAINETTE. 16. 671
COLORATION. Un mélange de points blanchâtres, de taches
brunes ou roussâtres est répandu sur le dessus de l'animal, dont
le fond de la couleur est grisâtre. Les lombes ainsi que le derrière
des cuisses sont marbrés de blanc et de brun marron. Les régions
inférieures sont blanches.
DIMENSIONS. Tête. Long, I" 9". Tronc. Long. 3" 9"'. Memhr.
antèr. Long. 3" 2"'. Memhr. poster. Long. 7" 9"'.
PATRIE. Cette espèce a été recueillie à la Nouvelle-Hollande ,
par Péron et Lesueur.
16. LA RAINETTE MARBRÉE. Hj-la marmorata. Daudin.
CARACTÈRES. Tête courte, épaisse ; museau arrondi dans son
contour horizontal et en travers. Langue subcirculaire, échancrée
et à peine libre à sa marge postérieure. Dents vomériennes
formant entre les arrière-narines une forte rangée transversale
faiblement interrompue au milieu. Doigts et orteils excessivement
aplatis et à disques terminaux très-dilatés j les uns et les autres
à palmiu-e très-développée. Une vessie vocale sous-gulaire, chez
les mâles. Parties supérieures semées de petites verrues.
SYNONYMIE. Rana Surinamensis marmorata. Séba. Tom. I,
pag. 114 , tab. 17, fig. 4-5.
Bufo marmoratus. Laur. Synops. Rept. pag. 29.
Bufo gibhosus. Var. /2. Gmel. Syst. nat. Tom. I , pag. 1048.
Le Marbré. Lacép. Quad. ovip. Tom. I , pag. 607.
Le Crapaud marbré. Bonn. Encyclop. Méth. Erpét. pag. 14,
pl. 7, fig. 5.
Ej-la marmorata. Latr. Hist. nat. Rept. Tom. II, pag. 184. Gg.
Ilfla marmorata. Daud. Hist. nat. Rain. Cren. Crap. pag. 54,
pl. 12, fig. 1 - 2 .
Ilj-la marmorata. Id. Hist. nat. Rept. Tom. Vili, pag. 71, pl. 94,
fig. 1- 2 . Calamita marmoratus. Merr. Tent. Syst. Amph. pag. 174, n° 25.
Lophopus marmoratus. Tschud. Classif. Batrach. Mém. Sociét.
scienc. nat. Neuch. Tom. II, pag. 78.
DESCRIPTION.
FORMES. Cette espèce est la seule de toutes ses congénères dont
les membranes natatoii-es soient aussi développées, et , sous ce
rapport, elle offre une grande ressemblance avec les Rhaco-
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