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l30 REPTILES liATRACIENÉ.
d'abaisser ia mâchoire, car ii s'attaclie en arrière sür
le lio-ament cervical. o
Les lèures et les genciues sont intimement adhérentes
aux os des mâchoires et semblent, chez le plus
grand nombre, leur servir de périoste. Dans quelques
espèces cependant, comme dans la Sirène , le Protée ^
et surtout dans TAmphiume, on voit autour du museau,
endessLis et latéralement, une sorte de renflement
charnu, qui cache la mâchoire inférieure. Dans les
Pipas, la lèvre supérieure se prolonge en une petite
trompe ou museau en groin ; mais en général il existe
une rainure à la mâchoire supérieure correspondante
à la courbure de l'inférieure qui y est reçue et s'y
adapte très-exactement > comme la gorge d'une tabatière
dans son couvercle.
Les dents des Batraciens sont toujours grêles , peu
développées et à peu près de même grosseur. Généralement
elles sont petites, aiguës, serrées, peu saillantes,
et font plutôt l'office d'une râpe , d'une carde ou de crochets
destinés à reteñirla proie, plutôt qu'à la divisër
et à la mâcher. C'est donc à tort qu'on a désigné, sous
le nom de Bufonites ou dents de Crapauds , des dents
fossiles qui , très-probablement, proviennent d'espèces
de Poissons , voisines des ¿pares ou des Anarrhiques,
chez lesquels on en trouve d'analogues. Ces dents, par
leurs formes, leur mode d'implantation sur les différents
os de l'intérieur de la bouche , ont été particulièrement
étudiées par les zoologistes , parce qu'elles ont
servi à établir les caractères génériques. Nous les ferons
donc connaître avec détails par la suite ; cependant
, nous pouvons dire d'avance, que dans les genres
voisins des Crapauds (les Bufoniformes ) et les Pipas.,
il n'y a jamais de dents à la mandibule, tandis qu'ii
NUTRITION. PIGESTIOJÎ. i^i
en existe dans les Rainettes, les Grenouilles et les
Dactylèthres. Mais ensuite dans les Urodèles, il y a
trop de diversités dans la manière dont les dents sont
distribuées , surtout à la mâchoire supérieure et au
palais, pour que nous entrions ici dans les détails que
nous consignerons en énumérant les caractères essentiels
des genres de ce sous-ordre. Nous dirons seulement
que ces dents sont distinguées en palatines ,
mandibulaires et maxillaires ; que dans la Sirène on
voit au palais quatre plaques couvertes ou hérissées
de petites pointes distribuées en quinconce. Ces plaques
sont réguhères et paires; deux plus grandes yers
le museau , et deux plus petites en arrière. Enfin
dans le Protée anguillard les os incisifs portent huit
de ces dents, puis on en distingue deux rangées parallèles
à peu près au nombre de quarante-huit.
La membrane muqueuse qui tapisse l'intérieur de
la bouche, les gencives, le palais, la langue et l'arrièrebouche,
est généralement molle et constamment humide.
Elle est lâche et plissée diversement ; cependant
la bouche n'est humectée que par des pores crypteux ,
car il n'y a pas de véritables glandes saUvaires ; et ce
qu'on nomme les parotides dans les Crapauds et les
Salamandres, sont des cryptes cutanés qui n'ont aucune
communication avec la bouche. Des plis se remarquent
principalement sur le plancher formé par l«?
muscles compris dans l'intervalle des deux branches de
la mâchoire inférieure , car ces parties sont susceptible^
d'extension et de contraction et servent principalement,
comme nous aurons bientôt occasion de le dire, aux
deux actes de la déglutition et de la respiration. On voit
dans l'intérieur de la bouche et en avant, les ouvertures
des narines. Ces orifices sont petits , distincts ^t sé-
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