il:"»!! i • i • • »i»
bi^iiii'i
|.T J
i k P
m â
r 1
•1
ll'i^i :
VU'l'
iJ'
t K
BATRACIENS ANOURES.
fait la rcmai'que qu'elle apparaissait au printemps en Pensylvanie,
en même temps que les Aloses, poissons nommés Halex
par les Indiens : c'est de ce dernier nom que provient celui d'//«-
hcina, sous lequel se trouve désignée notre espèce dans la traduction
latine qui a été faite de la relation du voyage de Kalm.
Aujourd'hui on possède deux autres figures de la Grenouille
lialécine ; l'une se trouve dans l'Iconographie du règne animal
de Cuvier par Guérin, sous le faux nom de Rana palustris (Leconte)
; l'autre se trouve dans l'Erpétologie de l'Amérique du
Nord, à la publication de laquelle M. Holbrook travaille en ce
moment.
La Rana utricularia de Harlan est tout simplement le mâle de
lia présente espèce.
«S. LA GRENOUILLE DES MARAIS. Rana palustris. Leconte.
CARACTÈRES. Dents vomériennes formant deux groupes distincts
entre les narines. Doigts et orteils à tubercules sous-articulaires
bien développés. Palmure des pieds ne s'étendant pas
jusqu'au bout des orteils, dont le quatrième est d'un tiers plus
long que le troisième et le cinquième ; un fort tubercule à la
racine du premier, un autre à peine sensible à celle du second.
•Paupière supérieure offrant quelques petites rides. Dos ayant de
«chaque côté deux renflements glanduleux longitudinaux', trèsélargis
; les deux internes plus courts que les deux extei-nes.
Tympan distinct, de moyenne grandeur. Dessus du corps brun
ou roussâtre, marqué de grandes taches noirâtres, subquadrilatères.
Une tache de la même couleur sur chaque orbite, et
toujours une troisième sur le chanfrein.
SYNONYMIE. Rana palustris. Leconte, Ann. Lyc. New. vol. i,
pag. 282.
Rana palustris. Harl. Sillim. .Tourn. vol. lo, pag. Sg.
Rana pardalis. Id. loc. cit. pag. 60.
Maua palustris. Id. North Amer. Rept. Journ. Acad. nat. scienc.
M . vol. 5, pag. 339.
Rana palustris. Holb. North Amer. Rept. vol. i , pag. 98,
P I . i/i.
PIIANEROÜLOSSES RANIFORMES. G.
GRENOUILLE. 35 7
DESCRIPTION.
FORMES. C'est avec quelques doutes, nous l'avouons, que nou.'^
séparons cette espèce de la précédente-, néanmoins nous avons
cru devoir le faire par les raisons suivantes : son museau est c^"
stamment plus court, plus obtus ou arrondi; son tympan p us
petit, n'ayant pas tout à fait en diametre la largeur de la paupière
supérieure ; les deux groupes que forment ses dents vome-
L n n e s sont plus étroits jles renflements glanduleux qm bordent
son dos de chaque côté sont plus larges ; et, en dedans de ceuxc
-iiyenadeux autres non moins larges, «^^^^
court; ; son mode de coloration est différent, sur out dans l e at
de vie- enfin, d'après M. Holbrook, l'odeur qu'exhale la GxenoJlTe'
des Marais! quand elle est vivante, n'est pas la n.eme
que celle de la Grenouille halécme.
' COLORATION. Nos individus conservés dans a ^ ^
fond du dessus de leur corps brun , grxs, olxvatre
une bande noire s'étend du bout du museau a l'angle antenetix de
1 une tache de la même couleur occupe le ^.lUeu ^u chanf
r l ' ; une autre se voit sur chaque orbite; de grandes taches
noTe aussi, généralement oblongues , quelquefois confluentes
X t a n T l e plus souvent une forme quadrilatère, composent!
d ^ ^ s t i longitudinales depuis la tête j u s q u ' à l'extrem.te
t Z c une autre série de taches à peu près sex^blables existe le
oTg ¿u W de chaque flanc , et au-dessous d'elles sont qxx^ues
taches irrégulières, également de couleur no.re ; une r a i e noxre,
I o n f i c h u e en L i L e , comme chez la Grenomlle halecme
I Z ^l'angle postérieur de l'oeil, suit un moment le contoux^ du
part de I ang p renflement glanduleux qui est situe en
S r c o n ' d T l a bouche; enfin les membres postérieurs sont
Tarqués de grandes bandes transversales noires, qui les rendent
' T n s l ' t l fde vie , la Grenouille des marais, nous dit M Hol-
J o k Ithoi^^^ d'un blanc^jarmâtre, t a c h ^
norr • 'inférieure blanche, tachetée de la même maniere. Sun an
e même naturali^ , la pupille est noire et l'iris de - u «ur d 0 ,
n Z Z n e jaune va de l'oeil à la racine du membre antérieur eu
" s nt sois le tympan, qui offre une teinte bronzee avec u ^
petite tache plus foncée au centre. Le dessus du corps est d un
•lU.
fll'^lil
II
'l'/î