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REPTILES BATRACIENS.
Anoures avec et sans pattes ; mais allongée, garnie de
lèvres mobiles et susceptibles de se gonfler dans les
Urodèles.
^ Cette disposition du cloaque est un véritable caractère
qui distingue les deux principaux sous-ordres du
grand groupe des Batraciens. Il est en eiFet remarquable
que tous les Ophidiens et la plupart des Sauriens, à
lexception de la famille des Crocodiles , ont cet orifice
situé en travers sous la queue; tandis que les
Tortues Font arrondi comme les Batraciens Anoures ,
avec lesquels les Chéloniens semblent en effet se lier
par les Chéljdes et les Potamites , et que les Urodèles
ont la même conformation dans la terminaison du tube
intestinal que les Crocodiles qui vivent aussi dans l'eau
le plus habituellement.
Nous ne pouvons terminer cet examen des organes
digestifs sans parler des enveloppes membraneuses, des
prétendus épiploons, du pancréas, du foie et de la
rate.
La membrane péritonéale se développe dans toute
la cavité du tronc, adhérente comme toutes celles qu'on
nomme séreuses aux organes contenus dans le même
espace, et cependant restant libre par la surface
intérieure ; on la voit recouvrant les poumons, le coeur,
les oviductes , les reins, la vessie dite urinaire, le foie^
la rate, et généralement tous les organes. Sa couleur
est généralement rosée, cependant quelquefois elle
offre de petits points de teinte noire ou brune, assez
transparente d'ailleurs pour laisser distinguer à la
loupe les nerfs , les vaisseaux de toute nature , surtout
dans les portions libres qui forment le mésentère. Ce
dernier repli du péritoine se comporte à peu près de
la même manière dans toutes les espèces de Batraciens,
NUTRITION^ DIGESTION, J^ J
quelleque soit la forme de leur abdomen. Il lie principalement
à l'échiné , ou au devant de la colonne vertèbrale,
la portion postérieure et terminale de l'estomac,
avec l'origine du gros intestin, en faisant ainsi former
une anse au mésentère qui devient très-lâche, et
permet la mobilité à la portion grêle du tube intestinal.
Parmi les autres replis que présente cette membrane
, on remarque surtout ceux qui sont comme
frangés, situés au-dessus des reins dans les deux sexes,
et par conséquent vers les testicules et les ovaires. C'est
ce qu'on a nommé les corps jaunes ou épiploons. Ce sont
des masses graisseuses d'une teinte jaune plus ou moins
foncée, qui contiennent des globules d'une matière huileuse.
Swammerdam les avait déjà connue ; mais ils ont
fourni le sujet de plusieurs dissertations importantes.
Roësel, qui les a décrits et figurés dans beaucoup d'espèces
(1), pensait qu'ils recevaient une matière mise en
dépôt pour aider à l'acte de la génération dans les deux
sexes ; car il avait remarqué que cette humeur disparaissait
, et que les sacs qui la contenaient s affaissaient
considérablement après la saison de la reproduction
Ratke et Carus ont émis l'opinion que cette substance
était analogue à la matière grasse que l'on voit s'accumuler
dans l'épaisseur du péritoine chez la plupart
des mammifères hjbernants.
Funk, dans son bel ouvrage sur l'anatomie de la
Salamandre terrestre, ne partage pas cette opinion et
cherche à la réfuter ; mais les motifs qu'il allègue ne
nous ont pas complètement satisfaits, et nous persis-
Grenouille rous-^^
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T F R '' CRAPAUD COMMUN, PL. XII. tig. 3. Dans la Rainette, //j/« arW«,
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