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REPTILES BATRACIENS ANOURES.
transportées dans la ligne médiane , parallèlement à
Féchine , que sont favorisés les mouvements produits
par les os et les muscles de toutes les régions des pattes
postérieures, dont le développement est extrême , et
en apparence comme démesuré.
Les muscles de la colonne vertébrale sont principalement
destinés à agir sur la tête et sur le bassin. Cem
dont les fibres sont les plus longues et les plus dis.
tinctes, proviennent du sacrum et de l'os des iles , et
viennent se fixer sur les parties latérales du grand os
coccyx ; car, dans les espèces dont le bassin est mobile
sur lecliine , ils sont destinés à l'en rapprocher et
à le maintenir dans une direction à peu près parallèle,
comme cela devient nécessaire dans l'action de nager;
mouvement général de translation, pendant lequel
l'impulsion doit agir dans l'axe de la colonne centrale
du tronc.
La tête est portée en avant, dans le sens du corps des
vertèbres, par deux faisceaux de fibres qui correspoD'
dent, l'un en dessous, au muscle petit droit antérieut
( atloïdo-sous-occipital), et l'autre en dessus à l'obliqui
supérieur ( atloïdo-temporal ). Ces deux muscles sodI
pairs , et quelquefois partagés en deux faisceaux.
Dans les gouttières spinales, ou sur les côtés des
apophyses épineuses, on trouve des muscles correspondant
aux spinaux , mais dont les fibres sont peu
développées. H y a aussi des inter-transversaires qui
représentent les inter-costaux, et qui forment deux
plans minces. Quant aux inter-épineux, ils ne sont
pas distincts. Un des muscles importants par ses usages
et par son développement chez les Grenouilles et les
Rainettes, est celui qui représente le carré des lombes
( îléo-lombaire ) ; il vient des trois dernières apophyses
ORGANES DU MOUVEMENT. OS. 79
transvcrses , et se dirige sur l'os des îles qu'il doit tirer
jcn avant du côté de l'abdomen , quand l'animal veut
marcher ou sauter. Car l'os des iles est très-mobile
dans son articulation sur les apophyses transverses du
sacrum.
Les muscles du bas-ventre n'adhèrent pas à la peau,
et on les voit comme disséqués aussitôt que la Grenouille
est dépouillée. Le droit s'étend depuis le pubis
jusqu'au peaussier guttural, et se fixe ainsi à la mâchoire
inférieure. 11 présente des intersections aponévrotiques.
Le grand oblique, ou oblique externe,
enveloppe tout Tabdomen autour duquel il forme une
sorte de ceinture qui est fixée en dessus aux apophyses
épineuses. Il y a un oblique interne ou ascendant : il
provient de l'os des îles , et vient s'attacher à la grande
aponévrose abdominale.
M. Dugès (1) a décrit deux autres petits muscles
destinés à tendre la peau, l'un venant du pubis et
l'autre du coccyx.
En général les muscles du tronc, chez les Batraciens,
n'ofïi'ent aucune particularité remarquable ; il n'en
est pas de même des muscles des membres , et surtout
de ceux des extrémités postérieures.
On conçoit que l'absence de la région du cou , et
surtout celle des côtes , ont dû changer les proportions
et le mode d'insertion des muscles de l'épaule , et par
cela même apporter quelques modifications dans la nomenclature
myologique. Voilà pourquoi les auteurs ne
sont pas toujours d'accord sur les dénominations de ces
(0 Rechei-clies sur l'osteologie et la myologie des Batraciens,
pag. 128, pl. Yll et V I I I , nos 56-57.
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