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2 ^ 6 • BATRACIENS-ÏÉROMÈLES.
terminale, où il se trouve un peu renfle- Le museau est large,
arrondi ; les dents maxillaires et les palatines sont assez longues ,
aiguës, un peu couchées en arrière, et écartées les unes des
autres. H y en a vingt autour de la mâchoire supérieure , et seize
sur le bord antérieur du palais. On en compte également une
vingtaine sur le premier rang à la mâchoire d'en bas, tandis qu'il
n'en existe que de dix à douze sur le second rang. La langue
adhère de toutes parts dans la concavité que forment les branches
sous-maxillaires ; sa surface offre des plis séparés par des petits
sillons, comme eux, vermiculiformes ; puis on y remarque deux
renflements hémisphériques , correspondant aux orifices internes
des narines, lesquels sont grands et ovalaires. Les narines externes
sont deux forts petits trous situés de chaque côté du bout
du museau , sous lequel se voient deux autres petites ouvertures
sur une portion du bord de chacune desquelles semble exister un
petit tentacule. 11 nous a été impossible d'apercevoir les yeux à
travers la peau qui , sur toute la tête, est parfaitement lisse.
Celle qui enveloppe le corps est à peine marquée de plis circulaires,
si ce n'est près de l'extrémité postérieure, c'est-à-dire
vers le vingt-deuxième environ de la longueur du corps , où l'on
en compte douze à quinze. Lorsqu'on soulève ces plis, on y découvre
de grandes écailles minces , assez semblables à celles des
carpes , formant un ou deux verticilles dans la composition desquels
elles se montrent très - distinctement imbriquées. L'anus
se trouve situé sous l'extrémité terminale du corps, qui est arrondie.
COLORATION. Deux des trois sujets que nous possédons sont brunâtres
, l'autre semble être teint d'olivâtre.
DIMENSIONS, Longueur totale. 53". Tète. Long. Diamcti'e
i/u corpj au milieu. 7"'.
PATRIE. Cette espèce a été trouvée à Surinam par Levaillant,
duquel nous en tenons deux exemplaires. La collection en renferme
un troisième dont nous ne connaissons pas l'origine.
2. LA CÉGILIE VENTRE - BLANC. Coecilia alliventris. Daudin.
N
CARACTÈRES. Corps allongé, assez épais ; cent cinquante plis, ne
foriBant pas tous des anneaux complets. Museau large , arrondi.
Extrémité du tronc cylindrique. Queue arrondie.
h-
•S
E,
CÉCILOÏDES. G. CECILIE. 2. 27 7
. SYNONYMIE._ Coe^/Z/a alhivenlris. Tisaià. Hist, Rept. torn. 7,
pag. 422 , tab. 92, fig. I.
Coecilia alhiventris. Cuv. Règn. aniin, ( i''® edit.),- torn. 2,
pag. 88.
La Cecilie à ventre blanc. Cloq. Diet, scienc. nat. tom. CE,
pag. 335.
Coecilia alhivèntris. Merr. Tent. syst. amph. pag. 167.
Le ventre blanc. Bory de Saint-Vincent. Diet, class, d'hist. nat.
tom. 4, pag. 284.
Coecilia albiventris. Bory de Saint-Vincent, Résum. d'Erpétol.
pag.218.
Coecilia albiventris, Cuv. Règn. anim. ( 2e édit. ), tom. 2,
pag. 100.
Cacilia albiventris. Griif. Anim, kingd, Cuv. tom. 9 , pag, 288.
Coecilia albiventris. Gray, Synops. Rept. in Griffith's anim. kingd.
tom. 9 , pag. 110.
DESCRIPTION.
FORMES. La Cecilie à ventre blanc est loin d'être aussi mince que
la Lombricoïde ; le diamètre de la région moyenne de son corps est
égal à la trentième partie de sa longueur totale. Par la tête, la
langue, les dents, les narines et les fausses narines, elle ressemble
à l'espèce précédente ; comme chez elle aussi l'orifice du cloaque
se trouve situé sous l'extrémité terminale du tronc , qui est également
arrondie. Toute l'étendue du corps est marquée de plis ; mais
il n'y en a qu'un petit nombre qui le ceignent en entier. En tout
on en compte cent cinquante, dont les seize derniers , ainsi que
les quatre-vingt-dix premiers, sont complètement circulaires. Depuis
le quatre-vingt-dixième pli jusqu'au cent trente-quatrième ,
on en voit successivement un ayant en étendue la même largeur
que le dos , alterner avec u n autre qui descend jusqu'au bas de
chaque flanc. Entre les quatre-vingt-dix premiers, il existe beaucoup
plus d'espace qu'entre ceux qui les suivent, lesquels se rapprochent
davantage à mesure qu'ils avancent vers l'extrémité
postérieure du corps. Plus aussi on approche de la queue , plus les
écailles sont faciles à apercevoir ; ces écailles sont grandes, quadrilatères,
oblongues, à angles arrondis, très-imbriquées de droite
à gauche ; leur surface présente un petit travail en relief, dont le
dessin est un réseau à mailles lozangiques, excessivement petites.
Elles se détachent du corps très-aisément.