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7 7 4 BATRACIENS ANOURES.
Pipa amerieana. Laiir. Synops. Rept. pag. sS.
liana pipa. Gmel. Syst. nat. Linn. torn, i , part. 3, pag. 1046,
n" I.
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Le Crapaud pipa. Lacép. Qnad. Ovip. torn, i, pag. 600.
Le Crapaud pipa. Bonnat. Encyclop. Méth.Erpét. pag.M, PI. 7,
fìg. 2.
Rana dor.ngera. Schneid. Hist. Ampli. Fase, t , pag. 121,
tab. 1-2.
Rana pipa. Shaw. Gener. Zool. voi. 3 , part, i , pag, 167,
P I . 5 o - 5 t .
Bufo dorsiger. Latr. Hist. Rept. toni. 2, pag. 120.
Bufo dorsiger. Daiid. Hist. Rain. Gren. Crap. pag. 85, Pl. SI -
S ì , fig. 2.
Bufo dorsiger. Id. Hist. Rept. torn. 8? pag. 172.
Pipa (Runa pipa, Linn.) CLIV. Régn. anini. I»« édit. toni, 2 ,
pag. 98.
Pipa iedo Merr. Tent. Syst. Amph. pag. 179.
Pipa curururu. Spix. Spec. Nov. Test. Ran. Bras. pag. 53, tab,
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Pipa dorsigera. Fitz. Neue Classif. Rept. pag. 65.
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Jsterodactjrlus pipa. Tschudi. Class. Batrach. Mém. Soc.
Scienc. nat. Neuch. torn. 2, pag. 90.
DESCRIPTION.
FORMES. La tête du Pipa américain a beaucoup de ressemblance,
dans son ensemble comme dans ses détails, avec celle de
la Chélyde matainata, espèce de Chéloniens de la sous-famille
des Elodites pleurodéres. Elle est presque d'un tiers plus large
que longue et excessivement aplatie. On voit au sommet du grand
angle obtus que forment ses côtés, ou, si l'on veut , à l'extrémité
du museau, les trous des narines, qui sont fort grands et percés
horizontalement d'avant en arrière; sous cette même région
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l'UR\NAGLOSSES PlP.aiFOUMKS. G. PIPA. I. 77'
du nez, esl suspendu un petit lambeau de peau qui a son extrémité
libre, élargie et ses bords irrégulièrement dentelés ; il pend
aussi un petit barbillon du milieu de chaque côté de la mâchoire
supérieure, et il existe à l'un et à l'autre coin de la bouche
luv appendice cutané en forme de palette, pendant à la manière
d'une oreille de chien.
Les yeux , qui sont tout à fait verticaux, sont placés fort près
du bord de la mâchoire, vers le milieu de l'étendue d'un de ses
côtés. Le rudiment palpébral est surmonté d'un petit tubercule
conique.
Le dos est peu bombé chezlesmâles etchez les femelles qui n'ont
pas encore pondu ; mais il se renfle de plus en plus chez ces
dernières, à mesure que les germes, placés sur cette partie de
leur corps par les mâles, grossissent, se développent dans les
alvéoles qui s'y produisent alors par suite d'une inflammation
considérable de la peau (1). Nous avons compté plus de cent
vingt de ces alvéoles sur la partie supérieure du tronc de certaines
femelles ; et nous avons remarqué que ce sont toujours
celles de ces loges qui se trouvent le plus au milieu qui sont
débarrassées les premières, parce que sans doute elles se sont
formées, ou, si l'on veut, elles ont été occupées les premières.
Au luoment où cette singulière gestation finit, le dos des
malheureuses femelles ressemble exactement à la peau d'un
crible.
Les pattes de devant n'ont guère plus de longueur que le corps
n'en présente entre l'aisselle et l'aine, et celles de derrière ne
sont pas plus longues que le tronc et la tête réunis. Le second
doigt est le plus long des quatre, après lui c'est le troisième ,
ensuite le premier, puis le dernier, qui est par conséquent le plus
court. Le ti^oisième orteil et le quatrième sont égaux et les plus
longs, le second et le cinquième le sont un peu moins, et le
premier est d'un quart plus court environ.
Il n'existe de renflement sous aucune articulation des phalanges.
Les téguments duPipa ne ressemblent en rien à ceux des Batraciens
, c'est une peau d'un tissu serré qui n'oifre aucun amas de
( i ) Voyez pour les détails relatifs mi mode de reproduction du Pipa,
pa^e 9.18 de ce voliinio.