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Tiiiipulsion par saccades plus ou moins lentes, produites
par les contractions du ventriculè , les fait pat
cela même distinguer.
Le système veineUx de la Grenouille adulte diffère
beaucoup, par son mode de circulation et par
la distribution de ses branches, de celui des vaisseaux
artériels. Ainsi, en prenant ces canaux en sens inverse
du cours du sang- qu'ils renferment, on voit
aboutir à l'oreillette , vers sa partie supérieure , deux
gros troncs veineux qui retournent des poumons dont
ils rapportent le sang artérialisé ; mais les veines se
joignent 1" à celles qui reviennent de la téte et qu'on
pourrait regarder comme les jugulaires ; aux axillaires
qui proviennent des brachiales et des vaisseaux
de la peau; 3° aux thofaciques. Il y a de plus une
grosse veine cavè inférieure qui revient du foie ; mais
elle avait reçu auparavant la mésentérique, les rénales,
les iliaques. Ces veines ne paraissent pas avoir de valvules
intérieures, car on les injecte facilement dans
les deut sens. L'histoire complète de cette circulation
se trouve parfaitement décrite dans la belle dissertation
que Bulow a soutenue à Konisberg, en 1834.
Tel est en abrégé , d'après Swammerdam , la disposition
de l'appareil de la circulation du sang, abstraction
faite des vaisseaux lymphatiques , et ces détails doivent
suffire pour donner une idée de cette structure
dans la plupart des Batraciens Anoures sous leur dernier
état. Nous allons maintenant faire connaître les
modifications du système sanguin dans les Urodèles,
lorsqu'ils ont perdu leurs branchies comme chez les
Salamandres terrestres d'après Funk(l), et chez les
(i) A. F. FvtiK, Salnm. ierrest., rnxs^. in, pl H^ fi», j 3
pl. IIÎ.%-7- ' , . ,
NUTRITION. CIRCULATION. l5 l
espèces qui conservent les organes de la respiration
aquatique pendant toute la durée de leur vie, comme
dans la Sirène lacertine d'après M. R. Owen (1).
Le coeur de la Salamandre est renfermé dans une
sorte de péricarde ; sa forme est arrondie ; les parois
du ventricule unique ont à l'intérieur des colonnes
charnues. L'oreillette, dont les parois sont plus minces
en présente également. On voit arriver dans cette
oreillette la grande veine cave qui a reçu auparavant les
veines qui reviennent du poumon. L'aorte provient du
ventricule. Ce coeur conserve longtemps sa faculté contractile,
plus de deux heures par exemple, après avoir
été séparé du corps. La distribution des artères estàpeu
près la même que celle des Grenouilles. De l'aorte parten
t symétriquement à droite et à gauche trois grosses
branches ; la plus élevée se porte vers l'os hyoïde
qu'elle contourne pour se subdiviser dans l'appareil
buccal ; la seconde branche provient souvent du même
tronc que la suivante. Alors la moyenne se joint ou se
confond avec la première, et fournit les mêmes rameaux.
La troisième branche se dirige en bas, elle
fournit aux muscles et donne surtout Tartère pulmonaire
de l'un et de l'autre côté, ainsi que les gros vaisseaux
qui, en s'anastomosant, produisent le tronc
longitudinal qui représente l'aorte. Celle-ci envoie des
rameaux vertébraux et toutes les artères abdominales;
elle fournit aussi les iliaques. On voit que cette distribution
est à peu près la même que celle indiquée dans
les Grenouilles. On a reconnu également que la distribution
des veines offre la même analogie.
(i) R. OwEN, On the structure of the Heart in the perennibranchiate
Batrachia. Trans. Zool. Soc.,yo\. lei', pag. 2i3, pl. XXXI,
no 24.