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BATRACIENS PEPvOMELES.
h^ GENRE. GÉGÍLÍE. — COËCILÏA, Wagíer (i)-
CARACTÈRES. Tête cylindrique. Museau saillant.
Dents maxillaires et palatines courtes , fortes, coniques
, un peu courbées. Langue à surface comme veloutée
ou celluleuse, offrant le plus souvent deux
renflements hémisphériques, correspondant aux orifices
internes des narines. Yeux distincts ou non
distincts au travers de la peau. Une fossette ou fausse
narine, au-dessous de chaque narine.
Le principal caractère des Cécilies réside dans la situation
de leurs fausses narines qu'on aperçoit sous le museau,
positivement au-dessous des orifices externes des vraies narines.
Leur bouche semble s'ouvrir sous la tête, tant la partie
antérieure de celle-ci se prolonge antérieurement en un épais
et souvent très-large museau arrondi.
La langue occupe tout l'espace compris entre les branches
sous-maxiilaires, elle est fort épaisse, entière, arrondie en
avant, garnie en dessus de papilles, qui parfois donnent à
sa surface l'apparence veloutée, qui d'autres fois ressemblent
à des plis cérébriformes. Presque toujours on y remarque
deux petites élévations hémisphériques qui, lorsque la bouche
est fermée, se trouvent logées dans les orifices internes des
narines qu'elles doivent sans doute fermer très - hermétiquement
, cai- leur diamètre et leur hauteur correspondent
parfaitement à la largeur et à Ja profondeur de ces cavités
nasales. Les dents sont fortes, légèrement crochues, arrondies,
pointues, et comme transparentes. Celles qui constituent
le second l'ang à la mâchoire inférieure sont plus
petites et en moindre nombre que celles qui se trouvent
devant elles.
Ce nom ancien, donné à un Serpent ayeugle , a été employé
d'abord par Linné , nomen à ccecilate.
CÉCILOIDES. G. CÉCIUE. 2^ 3
Quelquefois les yeux se laissent apercevoir à travers la
peau, mais le plus souvent on ne les distingue pas du tout.
Les espèces qui composent ce genre sont plus ou moins
allongées j il y en a de très-longues et très-grêles , et de fort
courtes et assez grosses ; mais toutes sont cylindriques ou
presque cylindriques. Leur peau n'est jamais marquée d'un
aussi grand nombre de plis que chez les Epicriums et les
Rhinatrêmes , quelquefois même il n'en existe que vers
l'exti^émité du corps.
Linné en établissant le genre Coecilia, dans les Aménités
académiques , tom. ï , pag. 489 , a donné la description
d'une seule espèce, figurée dans le même volume, pl. 17,
fig. 1, qu'il est bien difficile de rapporter d'une manière
précise à celles qu'on possède aujourd'hui dans les collections.
Cette Cécilie , que Linné appelle Tentaculée, doit
être , à en juger aussi d'après la ligure , fort voisine de la
Cécilie à ventre blanc de Daudin ; mais elle en est très-probablement
différente, attendu quelle porte un tentacule de
chaque côté de la bouche , ce qui n'existe ni chez cette dernière
, ni chez ses congénères, et que sa peau est marquée
de cent trente-cinq plis , nombre qui ne s'accorde pas avec
celui qu'on voit dans nos espèces. On ne peut pas davantage
supposer qu'elle soit spécifiquement la même que 1'^-
picrium glutinosum , lequel pourtant aurait, suivant
Wagler, un tentacule sur chaque lèvre ; car le nombre des
plis de son corps s'élève à plus de trois cents.
Nos listes synonymiques ne renfermeront donc pas le
nom de la Coecilia tentaculata de Linné, que nous nous
contentons de signaler ici, sinon comme espèce particulière,
au moins comme espèce douteuse. Nous garderons la même
réserve à-l'égard de Vlbyara^ de Margrave (i) , que la
plupart des Erpétologistes ont mentionnée dans leurs ouvrages
, comme étant une Cécilie , mais dont nous avouons
n'avoir pu nous faire une idée assez exacte, d'après la figure
(i) Historia naturalis Brasiliae, pag. 289.
REPTILES , VIII.
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