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II
452 BATRACIENS ANOURES.
à
X« GENRE. CYGLORAMPHE. — CYCLORAMPHUS{\).
Tschudi.
CARACTÈRES. Langue entière , disco-ovalaire , libre
à sonbord postérieur. Deux groupes ou deux rangs de
dents palatines , situés entre les arrière-narines ou au
niveau de leur bord postérieur.Tympan caché ; trompes
d'Eustachi de médiocre grandeur ou excessivement petites.
Quatre doigts libres ; pas de rudiment de pouce
extérieurement. Orteils réunis par une membrane plus
ou moins cour Le ; premier os cunéiforme faisant une
saillie faible et non tranchante. Apophyses transverses
de la vertèbre sacrée non dilatées en palettes.
Les espèces de ce genre n'ont ni la tête protégée par un
bouclier osseux, ni le tympan visible, ni les articulations des
phalanges dépourvues de petits renflements à leur face inférieure
, trois caractères qui les distinguent éminemment des
Calyptocéphales , avec lesquels elles oiïrent d'ailleurs les plus
grands l'apports : elles leur ressemblent effectivement par
leur tête courte, très-aplatieet fortement arrondie en avant;
par leur bouche largement fendue , dont le plafond cependant
a une surface parfaitement plane 5 par la forme presque
circulaire de leur langue, par l'absence de rudiment
de pouce, par la palmure médiocrement développée de
leurs pieds, par la conformation des pièces composant la
colonne vertébrale et le bassin , en un mot, par l'ensemble
de leur organisation externe et interne.
La tête des Gycloramphes , quant à sa structure, rentre
dans la règle générale, c'est-à-dire que parmi les os qui la
composent, il n'en est point qui offrent cette expansion
(1) De Kt/xxo?. arrondi, et de £ist,w<to? , bec.
PHANÉROGLOSSES RANIFORMES. G. CYCLORAMINIE.
considérable par suite de laquelle, chez les Calyptocéphales
et les Pélobates, le dessus et les côtés du crâne semblent ne
plus former qu'une seule et même pièce , une sorte de bouclier
rugueux, revêtu d'un tissu cutané si mince et qui
y adhère tellement qu'on l'en croirait tout à fait dépourvu
: ici, comme chez la plupart des Batraciens Raniformes
, elle est recouverte d'une peau semblable à celle du
corps, et sous laquelle on trouve de grandes orbites et des
fosses temporales tout à découvert. Les dents vomériennes
tantôt sont réunies en deux très-petits groupes positivement
entre les narines inférieures, tantôt disposées sur deux
rangs en chevron et un peu plus en arrière. Les conduits
gutturaux des oreilles sont ou d'une moyenne grandeur,
ou si petits qu'on a de la peine à les apercevoir ; mais la
membrane du tympan ne se voit jamais extérieurement
au travers de la peau. Les deux premiers doigts sont les plus
courts, le quatrième l'est un peu moins qu'eux, et le troisième
est le plus long de tous ; les orteils vont en augmentant
de longueur depuis le premier jusqu'au pénultième, et
le dernier n'est pas tout à fait aussi long que le troisième ;
leur membrane natatoire est plus ou moins développée. Il
y a une petite pelote sous chaque articulation des phalanges.
Une des deux espèces qui appartiennent à ce genre a
une glande sur chaque flanc, l'autre n'en offre sur aucune
partie du corps ; les mâles de celle-ci manquent de sacs vocaux
, mais ceux de celle-là en sont pourvus.
Les apophyses transverses de la neuvième vertèbre ne sont
nullement dilatées en palettes ou en ailes, comme chez les
Bonibinatores ; elles sont même plus courtes et plus renflées
à leur extrémité que celles des Grenouilles.
Nous avons conservé à ce genre le nom de Cycloramphus,
sous lequel M. Tschudi l'a indiqué dans sa classification
des Batraciens , sans dire que c'est dans notre collection
qu'il a observé la seule espèce qu'il y rapporte et que
nous avions d'ailleurs déjà désignée comme étant le type
d'un genre particulier.
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