f i '
i l
il:.-
JT
4 .F
f
i U i Ì i f
I BI
5 9 0 BATRACIENS ANOURES.
tympan, et uu autre plus prononcé en travers de la poitrine. Membrane
interdigitale excessivement courte ; pieds demi-palmés ;
parties supérieures lisses ou très-faiblement mamelonnées. Une
vessie vocale sous-gulaire chez les mâles.
SYNONYMIE, ffjrld squirella. Daud. Hist. nat. Rain. Gren. Crap.
pag. 18, Pl. 3, fig. 2.
Jfylafemoralis. Id. Loc. cit. pag. 19 , pl. 3, fig. ï.
Ifyla squirella. Latr. Hist. Kept. torn. 2 , pag. 181.
Hflafemoralis. Id. Loc. cit. torn. 2, pag. 181.
Hrla squirella. Daud. Hist. Rept. tom, 8, pag. 34, Pl. 90,
fig. 2.
Hjrla femoralis. Id. Loc. cit. tom. 8 , pag. 02 , Pl. 98 , fig. i.
La Raine squirelle. J3osc. Nouv. Diet, d'hist. nat. tom. 28,
pag. 543.
•La Raine fémorale. Id. loc. cit.
Calamita squirella. Merr. Tent. Syst. Amph. pag, 171, n. x 3.
Calamita femoralis. Id. loc. cit. n. 11.
Hy la squirella. Leconte, Ann. lyc. nat. hist. Newy. vol. I,p. 279.
Ifyla femoralis. Id. loc. cit. pag. 280.
Ifyla squirella. Harl. Journ. acad. nat. scienc. Philadelph.
vol, 5, pag. 342.
Ifyla femoralis. Id. Loc. cit. pag. 342.
ì/^/ajg^uiVe//«. €ravenh. Delie. Mus. zool. Vratilav. Fase, î ,
pag. 2 8 , n. 8 , tab. 6 , fig. i.
Juletris squirella. Wagl. Syst. Amph, pag, 201,
Ifyla squirella. Holbr. North, Amer, Herpet. vol. i, pag. io5
Pl. 18.
D E S C R I P T I O N .
FORMES. La tête, en ai^rière , est au moins aussi large que Ion
gue ; les tempes et les régions frênaies sont un peu penchées en
dedans ; ces dernières , qui présentent une cavité bien distincte
entre la narine et l'oeil, forment, en se rapprochant l'une de
l'autre, un angle aigu, légèrement arrondi au sommet. Le canthus
roi tralis se réunit aussi en angle aigu à son congenere, et
cela tout à fait à l'extrémité du museau ; l'aire de cet angle aigu
est plan et presque horizontal entre le front et les narines ; mais
en avant de celles-ci, il est incliné en dehors et légèrement canaliculé.
Le contour de la mâchoiie supérieure est en demi-cercle
PIIANÉROGLOSSES HYE^FORMES. G. RAINETTE. 2 5 . 691
assez forcé. Le tympan est circulaire ; sa circonférence est de la
moitié moindre que celle de l'ouVerture de l'oeil, dont le diamètre
est ci^al à la largeur de la région ihter-Orbitaire. Là bouche est
légèiLient fendue, la langue grande , épaisse, ayant la forme
d'mi disque échancré à sa marge postérieure. C'est entre les
arrière-narines et au niveau de leur bord postérieur, que se
trouvent situées les dents vomériennes disposée^ eii deux groupes
isolés, ou, si l'on veut, sur utie rangée transversale, courte,
fortement interrompue au milieu. Les membres antérieurs, couchés
le long du tronc, atteignent aux aines ; les pattes de derrière,
étendues vers le museau, dépassent le bout de celui-ci de là longueur
du pied, y compris la moitié oit la totalité du tarse. Les
doigts et les orteils sont médiocrement allongés, déprimés, plutôt
faibles que forts, à disques terminaux très-aplatis, dont le diamètre
est moindre que celui du tympan de près d'un tiers. La
palmure des mains est excessivement courte , mais elle s'étend
en bordure le long des côtés des doigts. Les orteils ne sont réunis
entre eux que dans la première moitié de leur longueur. Les paumes
et les plantes sont tuberculeuses, et les renflements sousarticulaires
des phalanges bien prononcés. En général, la peau
des parties supérieures est lisse ; mais parfois, cependant, oïl rencontre
des individus chez lesquels elle est semée de très-petites
verrues. Un faible pli surmonte l'oreille^ et il en existe un trèslarge,
légèrement arqué, en travers de la poitrine ; le dessous des
bras et des jambes est lisse , les régions inférieures de l'animal
sont granuleuses. Les mâles ont, comme ceux de notre Rainette
commune , un grand sac vocal sous la tête.
COLORATION. Les individus conservés dans l'alcool sont en dessus
d'une teinte fauve ou grisâtre , marbrés ou tachetés de brun,
avec ou sans raie blanche le long du bord de la mâchoire supérieure
, au-dessous de l'oeil et du tympan. Quelquefois la face
postérieure des cuisses est ponctuée de blanc ; telle est, en particulier,
la variété qui a donné lieu à l'établissement de la Rainette
fémorale. Les régions inférieures oifrent toutes une couleur blanchâtre.
Yoici, d'après M. Holbrook, le mode de coloration le plus
ordinaire de la Rainette squirelle. Un vert olive est répandu
sur le dos, qui présente des taches irrégulières d'une teinte olive
foncée ; une bande brune coupe le vertex eti travers ; la lèvre
supérieure offre une raie blanche qui s'étend souvent jusqu'à
IE .
r