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BEPTUES BATRACIENS.
l'oeuf, on remarque derrière la téte de ces larves deux
la.sceaux de branchies. Les unes antérieures plus
courtes semblent provenir des joues , et d'autres sont
composees de branches plus développées en longueur,
qu ou a designées sous le nom de aoUaires ou de eervicales,
tandis cfue les premières ont été nommées
Celles-ci disparaissent bientôt ; mais les aures
persistent et s'oWitèrent peu à peu jusqu'à ce que
les poumons soient assez développés pour que llir
qu, s y ,nlrodu,t, puisse remplacer ce premier mode de
respiofon aquatique. Cependant on a vu, par des recherches
exactes , qu'il y a ici comme dans les têtards
des Anoures, autant de fentes ou d'ouvertures oesophagiennes
latérales, que de lames ou de branches vascu!
a.res ramifiées. Ce qui empêche de les apercevoir au
premier aperçu, c'est que ces trous sont en i^rande
partie recouverts par une sorte de prolongement de la
peau qu. provient du bord de la mâchoife inférieure
lequel forme comme un collet iiottant qui se rabat su^
ces lames, et les cache lorsqu'on tire l'animal hors de
1 eau tandis que lorsqu'il y est plongé , et qu'il re.-
p.re librement dans le liquide, on voit cette sorte dé
lame cutanee s'ecarter, se rapprocher, pour laisser
pas er 1 eau a peu près comme dans les P<Îssons ; sure
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le lait ou 1 indigo, et si, après l'y avoir laissé quelque
temps on tran.,porte le têtard dans une eau très-
I.mp,de. Alors le lavage des branchies et de l'arri regorge
colore le jet qui sort de cette cavité pendant les
premieres expirations. Cette peau flottLte a ét^
nommée opercule branchial par Rusconi et Broch
par la suite elle doit se souder et fermer c o m Î I
ment cette sorte de stigmate d'aboH arqué, i qai
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ORGANES DE LA REPRODUCTION. ^^ T
finit par devenir tout à fait transversal en restant
meme en persistance dans quelques genres comme chez
les Ménop ornes. Mais quand on soulève un opercule, on
distingue en dessous les arcs branchiaux cartilagineux
et les quatre fentes profondes, ou trous transversaux
qui communiquent avec le gosier , et qui permettent à
l'eau avalée d'en sortir au moment de la déglutition.
C'est l'os hyoïde ou plutôt ce sont ses cornes cartilagineuses
qui supportent en dehors les branchies. Examinées
en dedans dans le sens de leur courbure concave,
on voit que ces cornes sont hérissées de petites dents
très-réguhèrement distribuées dans l'épaisseur de la
membrane muqueuse et fibreuse , mais leur nombre et
leur disposition varient suivant les espèces • 11 y a, comme
on le voit encore , la plus grande analogie de structure
et de fonction avec les organes respiratoires des Poissons.
D'ailleurs, comme nous l'avons dit, ce mode de
respiration branchiale prépare et commence le mécanisme
de la respiration pulmonaire dans laquelle l'air,
chez tous les Batraciens, se trouve introduit dans les
sacs aériens par l'effet d'une véritable déglutition.
Il résulte de cet exposé que les métamorphoses des
Batraciens Urodèles , comparées à celles des Anoures,
offrent moins de différences entre les individus qui ont
acquis leurs dernières formes et leurs larves. En effet,
lorsqu'il sort de l'oeuf, le têtard a le corps allongé,
arrondi, et il a tout à fait l'apparence d'un petit Poisson.
Il conserve une queue, le plus souvent comprimée,
pendant toute la durée de son existence. Ces Urodèles
n'ont jamais les branchies internes ; leurs pattes antérieures
sont toujours les premières à se développer , et
chez quelques-uns même , les membres postérieurs ne
se produisent pas. Enfin, dans plusieurs genres, les
REPTILES, TOME VIN. I6
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