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3 2 0 BATRACIENS ANOURES.
de la région métatarsienne un tubercule généralement
faible, mou , obtus , mais qui parfois se développe en
un grand disque ovalaire, très-dur , ayant un de ses
bords libre et tranchant, ainsi que les Pélobates, les
Scaphiopes, etc., en fournissent des exemples. Ce
tubercule paraît être, comme le pensait Dugès, le
développement, plus ou moins considérable au dehors
, d'un os analogue au premier cunéiforme de
l'homme : c'est ce même tubercule que quelques naturalistes
ont considéré à tort comme le rudiment d'un
sixième orteil.
En dessous , le corps des Anoures est généralement
tout à fait lisse; en dessus, au contraire , la peau est
rarement dépourvue de renflements glanduleux qui
s'y montrent sous la forme de mamelons, de cordons,
ou de lignes saillantes s'étendant, dans le plus grand
nombre des cas , sur les côtés du dos.
Considéré dans ses détails, le squelette des Raniformes
n'offre pas moins de modifiÎations que les parties
externes de ces Batraciens, étudiées sous le même
point de vue ; mais comme il n'entre pas dans le plan
de notre livre d'y traiter d'une manière particulière
de l'anatomie comparée des animaux qui en sont le
sujet, nous nous contenterons, comme nous l'avons
fait à l'égard des autres ordres et familles de Reptiles ,
de signaler les faits les plus remarquables de l'organisation
interne des Raniformes , à mesure qu'ils se
présenteront, en écrivant l'histoire de chacun des
genres de cette famille. Cependant nous devons faire
observer dès à présent que les apophyses transverses de
la vertèbre sacrée ou pelvienne offrent dans leur forme
et leur développement des différences notables dont
nous nous sommes servis concurremment avec celles
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