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BATRACIENS PÉROMÈLES. CÉCILOÏDES. BATRACIENS ANOURES EN GENERAL.
Obseivations sur cette famille, en réponse h une
notice de M. de Blainville.
Les dix-huit premières feuilles du présent volume avaient e'té
présentées à l 'Académie des sciences , au moi s d'août i 838; nous
l'avons déclaré dans l'avertissement qui précède le tome V,
page iv : cependant , en novembr e iSSg, nous avions communiqué
l'analyse du présent chapitre, sous le titre de Mémoire sur
l a classification et la structure des Ophiosomes, famille de Reptiles
qui participent des Ophidiens et des Batraciens, eu rappelant
l'historique de cette classification.
M. de Blainville, dans la séance du 2 5 du meme mois, a lu
u n mémoire sur le même sujet, dans lequel il relate tous les
faits qui se trouvent consignés ici. Il se plaint « que nous lui
avons assigné une trop petite part dans l'effort scientifique qui a
conduit à ce résultat. »
Nous nous sommes contentés alors de répondre , comme nous
l e répétons , que nous ne connaissons rien de publié sur la classification
des Cécilies avant le mémoire d'Oppel, cité par nous
dans ce présent volume , page 48 ; or le mémoire de M. de
B l a i n v i l l e , ou plutôt ses t abl e aux , ont été imprimés en 1816 et
celui d'Oppel en 1810. C'est là (i) que ce dernier dit : « Je crois,
a v e c D u m é r i l , que le genre Cécilie appartient plus aux Batraciens
qu'aux Serpents. Duméril a démontré ce que les Cécilies
ont de commun avec les Serpents ; moi et mon ami M. de Blainv
i l l e nous avons non-seulement trouvé les caractères qu'il a ind
i q u é s , etc., » et il cite DUMÉKIL, Mémoire sur la division des
Reptiles Batraciens , inséré dans le Magasin encyclopédique en
1807; Mémoires de zoologie , page 46 et 76.
Nous n'avons rien de plus à opposer aux réclamations de
M. de Blainville, sinon que nous avons publié nos idées en 1807
e t qu'il a fait imprimer son prodrome dans le Nouveau Bulletin
des sciences, en jui l let i8it), page io5.
(I) Annales du Muséum d'histoire naturelle, torn. XVI, pag. 260.
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C H A P I T R E V.
S E C O N D S0US-031I»K£ B £ S BATRACIENS.
LES ANOURES.
La dénomination d'Anoures, qui nous a servi à
dénoter depuis longtemps ces Reptiles, parce que,
dans les espèces de ce sous-ordre , la queue semble
.-îvoir été retranchée du tronc par suite de leurs métamorphoses
, ne suffirait pas pour faire distinguer ces
animaux des autres Batraciens appelés Péromèles, si
l'on n'ajoutait au caractère du défaut de ce prolongement
de la colonne vertébrale au delà du bassin,
d'une part l'excessive brièveté du tronc, puis l'absence
complète d'écaillés au dehors ou dans l'épaisseur de la
peau , et d'autre part la présence constante de deux
paires de membres.
Si cependant on voulait en outre indiquer les moyens
de reconnaître les Anoures d'avec les Urodèles, il faudrait
encore ajouter aux marques distinctives déjà
signalées, celles d'avoir l'orifice anal arrondi et les
pattes de derrière beaucoup plus longues que celles
de devant. En sorte que les caractères essentiels des
Batraciens Anoures pourraient être résumés ainsi :
Batraciens à tronc large, court, déprimé, toujours
prii^é de la queue ; a deux paires de membres
inégaux en longueur et en grosseur ; à peau nue ou
complètement dépourvue d'écaillés ; à orifice du cloa
que terminal et de forme arrondie.
Quant à leurs caractères naturels, ils sont beau-
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