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pavilion de l'oreille. La plupart n'ont même au
dehors du crâne aucun enfoncement apparent, de
sorte qu'au premier aperçu, ils sembleraient privés
de l'organe de l'ouïe. C'est aussi le cas de presque tous
les Urodèles et des Gécilies ; mais dans les Grenouilles
et chez le plus grand nombre des autres Anoures à
quatre pattes , on distingue par la nature des téguments
qui sont plus tendus , plus lisses et quelquefois
autrement colorés, la véritable présence du tympan.
On voit également chez tous les Batraciens , dans l'intérieur
de la gorge , l'orifice souvent élargi des conduits
gutturaux de l'oreille ou des trompes d'Eustachi.
qui même dans quelques genres, et en particulier dans
ceux des Pipas et des Dactjlèthres, ne présente qu'une
seule ouverture commune.
L'organe de l'ouïe est presque constamment placé
dans la portion pierreuse de l'os des tempes, au-dessus
de l'articulation des mâchoires ; il y a là une cavité
analogue au vestibule ou au labyrinthe. On y distingue
les trois canaux semi-circulaires , quelquefois
tout à fait à nu, ou creusés dans l'épaisseur de l'os ;
mais constamment membraneux et aboutissant à un
point commun. Il n'y a ni limaçon, ni conduit spiroïdej
ni fenêtre ronde; mais une fenêtre ovale souvent
fermée par une plaque cartilagineuse et par une
rations générales, tom. I, pag. 88 et suiv. Consultez aussi les
ouvrages suivants :
S c A f i P A , De auditu et olfactu:^
CoviER, Anat. comp., torn. III. 2® édition.
D e B l a i n v i l l e , de l'Organisation des animaux, tom. I, pag. 5 4 4 -
Christ. E. PoHL, Dé Organo aUdituS per classes animalium, in-40.
Vindebonce, 1818, pag. 11.
Car. Jos. W i n d i s c h m a k n , De peidtiori aiiris structura in Amphibiis^
In-4<'- Lipsioe, i83i. '
M u l i e r (J). Isis. i 8 3 2 , pag. 536.
O R G A N E S D E S S É N S . O t I E . 12;
l a m e mobile, qui faitl'oiEce d'un opercule correspondant
à la palette de l'os étrier.
Dans toutes les espèces , le limaçon paraît être remplacé
, comme chez les Poissons chondroptérigiens , par
une substance blanche, pulpeuse, analogue à l'amidon
par l'apparence, mais faisant effervescence avec les
acides. Cette matière comme amylacée est contenue
dans un sac membraneux et l'on voit se terminer
là, par une sorte de pulpe, le nerf acoustique.
Quelques espèces présentent derrière la membrane du
tympan une sorte de tige, en partie osseuse, mais
flexible, qu'on a décrite comme le rudiment de l'osselet
de l'ouïe, appelé le marteau , et qu'on croit confondu
avec une autre pièce nommée l'enclume. Chez les
autres animaux, cette pièce est coudée et jointe,
ou articulée avec une autre qui vient s'appliquer sur la
fenêtre ovale, et qu'on a considérée comme étant l'analogue
de l'étrier.
5® Pour l'organe de la v u e , nous avons peu de considérations
générales à rappeler. Les Gécilies , les Prolées
paraissent aveugles, cependant on trouve sous la
peau les rudiments de ces organes. Les yeux n'ont pas
de paupières dans les Amphiumes. Ils sont extrêmement
petits dans les Pipas ^ les Dactylèthres, ainsi que
dans les Engystomes et les Bréviceps ou Systomes.
L''orbite, ou l'espace compris entre le crâne et le bord
des mâchoires, est considérable , car elle est confondue
avec la fosse temporale, et dans une tête dépouillée
de ses parties molles, c'est une grande cavité qui
n'est pas fermée du côté du palais ; de sorte que les
mouvements de la déglutition , se communiquent souvent
au yeux qui paraissent alors s'élever et s'abaisser.
Dans la piupài^t des espèces, l'oeil est muni dé pauiiiiif.
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