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6 F O BATRACIENS ANOURES.
PATRIE. Cette jolie espèce se trouve à Surinam, à Cayenne et
au Brésil ; nous en avons un individu anciennement rapporté du
premier de ces trois pays par Levaillant; deux qui nous sont venus
du second par les soins de M. Leprieur, et cinq qui ont été
recueillis à Rio-Janeiro, par MM. Gaudichaud et Vautier.
Ofjsermtions.ha Ej-la leucophjllata a été placée par M. Tschudi.
dans son genre Ej-psiboas.
34. LA RAINETTE ORANGÉE. Uj^la aurantiaca. Daudin.
CARACTÈRES. Téte petite, courte, plate, à côtés un peu penchés
en dehors , formant un angle aigu en avant des yeux. Narines
petites, situées latéralement presque au bout du museau. Yeux
assez grands , très-peu protubérants. Tympan petit, circulaire,
peu distinct. Bouche petite. Langue circulaire, épaisse, entière ,
libre dans le quart ou le cinquième postérieur de sa longueur,
très-grande ou couvrant toute la face inférieure delà cavité buccale.
Dents vomériennes , situées entre les arrière-narines , au
niveau de leur bord postérieur, sur une rangée transversale largement
interrompue au milieu. Arrière-narines médiocres , ovalaires
; trompes d'Eustachi de même grandeur que celles-ci, mais
de forme subtriangulaire. ÎPalais creusé d'un sillon longitudinal
de chaque côté du sphénoïde. Mains demi-palmées; pieds à palmure
complète. Parties supérieures lisses. Une vessie vocale sousgulaire
chez les mâles.
SYNONYMIE. Hyla aurantiaca. Daud. Hist. Rain. Gren. Crap,
pag. 28 , pl. 9, fig. 3 ; exclus. Synon.
Hj-la lactea. Id. Loc. cit. pag. 3o, pl. lo , fig. 3.
Hj-la lactea. Latr. Hist. Rept. tom 2, pag. 178.
Hyla aurantiaca. Daud. Hist. Rept. tom 8, pag. 67.
Ejrla lactea. Id. loc. cit. tom. 8 , pag. 62.
Calamita aurantïacus. Merr. Tent. syst. amph. pag. i72,n° i5.
Calamita lacteus. Id, loc. cit. pag. 172, n'' 20.
Dendrohj^as rubra. Tschudi. Classif. Batrach. Mém. sociét.
scienc. nat. Neuch. tom. 2 , pag. 74.
Sphoenorhynchus lacteus. Id. loc. cit. pag. 71.
PHANÉROGLOSSES HYL^FORMES. G. RAINETTE. 34« 6L I
DESCRIPTION.
FORMES. Ce qui frappe de suite dans la physionomie de cette espèce,
c'est la petitesse de sa tête, le peu de largeur de sa bouche,
la figure anguleuse de son museau, et la forme bombée de son
dos, particularités qui l'éloignent de ses congénères, et qui la rapprochent
au contraire du genre suivant, celui des Micrhyles auxquelles
elle lie en quelque sorte le groupe générique dont elle
termine la nombreuse série.
La Rainette orangée est la seule espèce du genre qui nous occupe,
chez laquelle les côtés de la tête soient un peu penchés en
dehors, et dont l'angle qu'ils forment n'ait pas le sommet tronqué
ou arrondi, de sorte que le museau est réellement pointu,
et de plus coupé obliquement en dessous. La longueur totale de
la tête est moindre que sa largeur au niveau des oreilles; sa face
supérieure serait parfaitement plane, sans les deux petites saillies
qu'y font les yeux. Le diamètre de l'ouverture de ceux-ci est égal
à la distance qui les sépare des narines, lesquelles sont situées latéralement
un peu en arrière de la pointe du museau. Il y a une
aussi grande étendue entre les yeux qu'entre l'extrémité de ce
dernier et le bord antérieur de l'orbite.Le tympan, qu'on distingue
asses bien , malgré l'épaisseur de la peau qui le recouvre, est de
moitié plus petit que l'ouverture ocuîaire.Le contourde la bouche
est en demi-cercle. La peau de la gorge et celle de la poitrine font
chacune un pli en travers, C'est entre ces deux plis que se dilate le
sac vocal dont le mâle est pourvu. Les membres antérieurs ne
sont pas tout à fait aussi longs que le tronc ; lorsqu'on étend les
pattes de derrière vers la tête, elles la dépassent de l'étendue du
pied, le tarse non compris. Les disques terminaux des doigts et
des orteils sont aussi grands que le tympan. Aux mains, les deux
dernières phalanges se trouvent en dehors de la membrane natatoire
; aux pieds, c'est seulement la dernière. Les renflements
sous-articulaires des phalanges sont peu prononcés ; en dessous,
les métacarpiens et les métatarsiens sont verruqueux ; en dessus,
l'animal est complètement lisse ; celles de ses régions inférieures
qui offrent des granules glanduleux, sont les fémorales, l'abdominale
et la thoracique. On n'observe ni glandes, ni verrues aux
côtés du cou, mais on remarque une petite expansion de la peau,
formant comme deux lobules assez épais, à droite et à gauche, et
un peu au-dessous de l'orifise anal.
39.
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