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602 BATRACIENS ANOUKES.
des côtés du cou sont d'un brun»marron, couleur qui s'étend
en bande longitudinale, depuis le bouc du museau jusqu'à l'oeil,
en passant par la narine et en suivant le canthus rosiralis. Les
pattes sont clair-semées de petits points noirs.
DIMENSIONS. Téle. Long. 2" i'". Tronc. Long. 3" 6"'. Memhr.
antér. Long. 3" 5'". Memhr, poster. Long. 8" 5"'.
PATRIE. La Nouvelle-Hollande est le pays qui produit cette
belle espèce d'Hylaeforme. Le seul sujet que renferme notre
Musée a été recueilli au port Jackson par Pérou et Lesueur.
31. LA RAINETTE DE JACKSON. Hj^la Jacksoniensis.mUs.
CARACTÈRES. Tête allongée, plate, étroite, à côtés formant
u n angle aigu, arrondi au sommet ; régions frênaies légèrement
concaves , fortement penchées en dedans; canthus rostralis subaigu.
Yeux grands, protubérants. Tympan grand, ovalaire.
Langue sub-circulaire ou elliptique, libre dans le tiers postérieur
de sa longueur, offrant une très-petite échancrure en arrière.
Arrière-narines médiocres, ovalaires ; trompes d'Eustachi de
même forme et de même grandeur que ces dernières, entre lesquelles
sont situées les dents vomériennes, disposées sur deux
rangs assez forts, courts , u n peu obliques, ou affectant la forme
d'un V à branches très-écartées , ouvert à sa base, qui est dirigée
en arrière. Palais creusé d'un sillon, de chaque côté du sphénoïde.
Pas de membranes interdigitales ; palmure des pieds
laissant libres les deux dei-nières phalanges du quatrième orteil
et la dernière seulement des quatre autres. Parties supérieures
lisses. Une glande au coin de la bouche, et un cordon glanduleux
de chaque côté du dos. Une vessie vocale sous-gulaire
chez les mâles.
SYNONYSIIE. Rana aurea. Less. Toy. Coq. Zool. Tom. 2 ,
part. , pag. 60 , pl. 7, fig. 2.
Hj-la Jackscniensis. Nob. M. S. S.
Ranoidca Jacksoniensis. Tschudi. Classif. Batrach. Mém. Sociét.
scienc. Neuch. tom. 2 , pag. 79.
DESCRIPTION.
FORMES. L'ensemble des formes de cette espèce est exactement
celui d'une Grenouille de notre pays. La tête, très-plate et u n peu
plus longue que laige , est fort étroite, comparativement à celle
des autres Rainettes. Son contour, d'un angle de la bouche à
l ' a u t r e , en passant par le museau, donne la figure d'un angle
P I I A N É R O G L O S S E S HYL^FORMES. G. RAINETTE. 3 1 . 6o3
ai"u arrondi au sommet. Le chanfrein , l'entre-deux des yeux
et''l'occiput forment ensemble une surface horizontale urne.
Les narines sont situées à égale distance de l'oeil et du bord antérieur
du museau, dont le bout, en dessus, est legerement
convexe et u n peu incliné en avant.
Les régions frênaies sont fortement penchées l 'une vers l'autre,
et creusées longitudinaleiiient au-dessous du canthus rostralis, qui
s'arrête à la narine. Les yeux sont grands et assez fortement saillants
; le diamètre de leur ouverture est itn peu plus étendu que
l'intervalle qui les sépare, et celui-ci est égal à la distance qu'il
y a de la narine au bord antérieur de l'orbite. Le tympan est
ovalaire, et sa longueur un peu moindre que celle de la fente
des paupières. Les côtés postérieurs de la tête sont légèrement
penchés en dedans.
La bouche est largement fendue ; on voit dans son intérieur,
à chacun de ses angles, le long de la branche sous-maxillaire ,
u n orifice longitudinal qui donne entrée à l'air nécessaire pour
gonfler le sac vocal situé sous la gorge.Nous ferons r ema rque r que
ces orifices sont toujours placés plus en avant que chez les autres
espèces du genre Rainette.
Les doigts et les orteils sont assez gros et très-déprimés; ceux-là
sont libres, mais ils offrent néanmoins de chaque côté dans
toute leur longueur , u n rudiment de membrane en bordure. La
palmure des pieds est forte et étendue jusqu'aux deux dernières
phalanges du quatrième ortei l , et jusqu'à la dernière du premier,
d u second , du troisième et du cinquième. Tous les disques terminaux
sont très-aplatis , et de moitié moins grands que la membrane
du tympan. Les phalanges présentent des renflements
sous-articulaires bien prononcés ; la paume des mains est tuberculeuse
, mais la plante des pieds est unie. Il existe une petite
saillie cutanée le long du bord interne du tarse.
La tête, le dos et la face supérieure des membres sont lisses.
Un cordon glanduleux, peu apparent chez les jeunes sujets, mais
bien distinct chez les individus déjà d'un certain âge , s'étend en
droite ligne, depuis le bord postérieur de l'orbite jusqu' à l'aine;
il y en a u n second qui va de l'angle de la bouche à l'épaule. La
poitrine offre, en travers, u n repli de la peau, qui se perd sous le
bras, à droite et à gauche. Les régions fémorales inférieures,
l'abdominale, la pectorale et quelquefois aussi la gulaire sont
granuleuses.
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