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^ ^ ^ REPTILES BATRACIEÎÎS.
être retardée plusieurs fois, nous avons eu nous-mêmes
occasion ae faire éclore ces oeufs à volonté , en hâtant
le moment où nous les placions dans Teau , car il paraît
que c est par suite de l'absorption de l'eau que la coque
se tend. Nous avons pu nourrir aussi ces têtards, et
meme leur faire prolonger la vie sous cette forme , en
eur donnant moins souvent de la nourriture , ou en ne
leur en fournissant qu'en très-petite quantité. Nous
avons fait figurer ce mâle avec ses oeufs dans les vélins
du Museum.
SO Bu Pij^a ou Crapaud de Surinam, dont la
femelle porte ses oeuf s dans V épaisseur de la peau
du dos.
Voici un autre mode de propagation dans le même
sous-ordre des Batraciens Anoures ; il est offert par une
especedont toute la conformation est bizarre. Son corps
est tres-plat et fort large : ses quatre pattes sont porees
tout a fait en dehors; sa tête est déprimée, presque
triangulaire , les yeux petits, presque verticaux, l'ouverture
de la bouche est énorme; les pattes de devant
ont les doigts allongés , arrondis, coniques , tout à fait
distincts les uns des autres, même à la base; tandis
qu aux pattes postérieures, tous les doigts sont réunis
entre eux par une large membrane , ou sont tout à fait
palmés (1). Il résulte des observations multipliées faites
surlesheux et de l'examen des animaux, que le mâle
accouche aussi la femelle, mais qu'il ne s'en charge
pas. A mesure que l'un vient à sortir, il le féconde et le
d e l Saml^T^r ' principaux a ae ce i^ipa ou ledon , dans le chapitre qui suitu cteeulursi- cqiu, io oùn ct epsa arulé
r i a ? s i r alphabétiqu'e : Ferruin , Y.'nc nt m"
nan, Seba, Camper, Bonnet, Spallanzani, Schneider.
ORGANES DE LA KEPRODUCTLOX. 21 9
dépose sur le dos de la femelle, il en place ainsi une
cinquantaine. Il paraît que le contact de ces oeufs produit
là une sorte d'inflammation OLI d'érysipèle pustuleux
; les germes pénètrent l'épaisseur de cet exanthème
de manière que toLit le dos de la femelle simule un
rajron d'alvéoles d'abeille. On a ouvert ces cellules, et
dans chacLine d'elles , on a observé d'abord un têtard,
mais il subit là sa métamorphose complète ; ainsi que
Blumenbach l'a fait voir, et comme noLis avons pu l'observer
nous-mêmes sur une femelle, dont plusieurs des
cellules sont vides, d'autres remplies et quelques-unes
laissent très-bien distinguer le petit animal complet et
conformé de la même manière que ses parents, quoiqLi'il
ne soit pas plus gros qu'une forte lentille, mais
il a ses quatre membres bien conformés et il est sans
queue.
4° Sur la phosphorence de quelques Batraciens.
Nous sommes forcés de noLis en rapporter sur ce
phénomène à l'indication que M. Henry BoiÉ, frère
du célèbre voyageur naturaliste qui a péri pendant son
voyage à Java, a consignée en 1827, dans le journal
que M. Oken publie sous le titre dilsis (t. LXXXVITI,
page 726 ). Voici un extrait de ce passage avec la traduction
abrégée de l'article de Rolander, qui est relatif
au même sujet.
Le frère de l'auteur avait annoncé dans une lettre
datée du Cap , qu'il existait dans le Stellenbosch des
Grenouilles ou des Crapauds dont la peau était brillante
ou phosphorescente pendant la nuit. Depuis,
M. H. Boïé a trouvé consignée une observation semblable
dans un manuscrit delà bibliothèque du jardin
botanique de Copenhague, elle est de Daniel ROLANDER,
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