^ 2 6 BATRACIENS ANOURES.
SYNONYMIE. Rana acqmjola. Getti, torn. 3 , p. 38^
Discoglossus pictus. Otth. Nou^. Mém. Soci«i. helvét. scieiic.
mt. torn. I , pag. 6, fig. i--8.
Discoglossi sarduí.. Tschudi>, Btou,v. Méiîï» Sociét,. helvét.
scieJiG. Hat. pag. 7.
Pseudis Pida,. Mus- Vendeb..
Rana sardoa. Gene'. Mus. Torin.
Pseudis sardoa. Gene, Synops. Repfc. Sard, indigen. pag. 24,
spec. 17., Mem. Acad. Sc. Tor. ser. 11, t. i, p. 267, tab. 5,fig. 1-2.
Discoglossus picius. Tchudi. Classif. Batrach, Mém. Sociét.
selene, nat. Neiich. torn. 11 , pag.
Discoglossus sardus. Id. ïoc. cit.
Discoglossus pielus. Ch. Bonítp. Fam. ïtai. pa§> et pl.
sans n'^.
Discoglmsus^ sardus. id. k)ß. eitì. Exclus, ^jnpn.^ ßana juicio,
Ç^mQi^à^. {B/iJUí ti^rinay
DESCRIPTION.
FORMES. Cette espèce , dont la taille est à peu près îa memeque
cette de notre GrenotiiTle rousse des environs de Paris, se-reconnaît
au premier aspect à sa forme plus dépriaiiée que ekez
aucun de nos Anoures d'Europe. Sa tête- et son troixc dowent
ensemble-îa figure ellipse allongée dont l'extrémité antérieure
est plus ou moiois pointae , suivant que les côtés du museau
forment un angle obtus ou aigu ; car ^sous ce rapport, cette
partie de látete varie autant que celle du Cystignathe ocellé : c'est
en attachant^ à ces différences dans la largeur du museau du Discoglosse
peint, beaucoup plus d'importance qu'elles ne le méritent
, que M. Tschudi et le prince de Musignano ont été conduits
à distinguer deux espèces de Discoglosses, Ihin©, onlelHscßgiossus
pictus ^ouT les indtTidas à têiepoiattte; l'autre, le MiCGghssus
sardus pour ceux à muiseaui obtas.
La surface de la tête et du corps est légèrement convexe ; tantôt
elle est lisse, tantôt elle est irrégulièreïûeat semée de petits tubercules,
dont le nombre et le diamètre sont très-variables. La paupière
supéïiew» offre quelques rides, transversales à sa partie
postéiiewe. Il régnée xm saillie glaaduleuse depwis l'orbite jusqu'à
l'épaule.
11 paraîtrait qu'au moment du frai, les mâles ont non-seule-
PUANÉROGLOSSES RANIFORMES. G. DISCOGLOSSE. I. 4^7
ment le pouce et le bord interne des deux doigts qui le suivent
immédiatement, mais ime grande partie du dessus du corps et le
menton hérissés de petites pointes noires, serrées les unes contre
les autres. Couchés le long des flancs, les membres antérieurs,
qui sont plus gros chez les mâles que chez les femelles, atteignent
le milieu de la longueur de la cuisse; les postérieurs, placés de
la même manière, dépassent le museau de la longueur du pied ,
y compris le tarse. La paume de la main offre deux tubercules,
outre celui qui représente le pouce ; à la face plantaire , il n'y en
a pas d'autre que celui que forme le premier os cunéiforme. La
rangée de dents qui arment le palais est étroite et généralement
un peu ondúlense ; chez certains individus elle est aussi longue
que le plafond de la bouche est large, à l'endroit où elle est située;
chez d'autres elle est un peu plus courte , mais elle offre toujours
au milieu une solution de continuité, plus ou moins sensible, il
estvi-ai. En général, les régions inférieures sont clair-semées de
granules extrêmement fins ; il y en a quelques - uns plus gros
sur les parties intermédiaires à l'angle de la bouche et à l'épaule,
et quelquefois aussi le long des branches sous-maxillaires.
COLORATION. Cette espèce, sous le rapport de son mode de coloration
, présente presque autant de variétés que la Grenouille
verte commune. Yoici les principales.
Variété A. Tout ledessus du corps estmarqué de grandes taches
brunes ou noirâtres , tantôt affectant une forme circulaire , tantôt
dilatées en long ou en large et souvent confluentes ; elles
prennent assez généralement la forme de bandes transversales
sur les membres postérieurs, et il en existe une triangulaire,
quelquefois divisée en deux, sur le sommet de la tête. Le fond de
ces parties supérieures est alors d'un brmi marron, grisâtre , olivâtre
ou fauve. La région tympanale porte ordinairement une
tache allongée de la même couleur que les autres ; et beaucoup
d'individus en ont une sur le canihus rosiralis.
Variété B. Celle-ci a le milieu du dos et quelquefois chacun
des côtés, orné d'une bande blanche ; le chanfrein en offre aussi
une qui se réunit souvent à celle de la région dorsale ; la teinte
du fond est en général plus claire et même d'un vert tirant plus
ou moins sur le jaune. •
Variété C. Ici, presque toutes les taches du dos sont effacées,
et celles des autres régions á^ont beaucoup plus petites que chez les
deux premières variétés.