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 BATUACIENS  ANOURES.  
 mx  devoir  adopter,  attendu  qu'elle  n'est  véritablement  fondée  
 qae  sur  cette  légère  différence  qui  consiste  en  ce  que  ch  z  L  
 ^ n o n  le.  .  des,  les  dents  vomériennes  sont  siLe's  t  
 ^ m e  hgne que le bord antérieur des narines,  tandis^jne chez  les  
 viai,  que  le  tympan  n'est  pas  distinct  au  travers  de  1.  
 luilles  ouZ  '  ,  •  '  P^ " -  i^« Gre- 
 IV^  GENKE.  CYSTIGNATHE.--^.^,,.,,,,^,,  
 Wag-Ier.  
 (Lep^odactjlus,  Fit.inger;  Cystignathus  ,  Crinia  ^  
 Pkurodema,  Tscimdi;  Dorjphorus  
 jours  l,bre  en  arnére.  Des  dents  vomériennes  dispo- 
 S  es sur  une  rangée  transversale plus  ou  znoins  longue,  
 P  us  ou  »ojns  largement  interrompue  au  milieuf  si  
 uee  entre  les  narines  inférieures,  ou  en  arrièr  de  
 eur  bord  postérieur.  Tympan  tantôt  bien  distincr  
 antot  a pe.ne  visible.  Trompes  d'EustacM  tantôt  p  i  
 « e s  tantôt  plus  ou  moins  grandes.  Quatre  doigts  
 non  palmes.  avec  ou  sans  rudiment  de  pouce  
 Orte-Is  tout  à  fait  Hbres  ou  réunis  à  leur  base'seu  el  
 ment  p „  s>étend  en  bordure  
 le long  de  leurs  faces latérales. Un  sac vocal  sous  
 gula.re  ou  deux  latéraux  communiqua„:  av«; t  
 PIIANÉUOGLOSSES  UAJNlFOimtS.  G.  CYSTIGNATllE.  Jgi  
 bouche  par  deux  fentes  situées,  l'une  à  droite  ,  l'autre  
 à  gauche  de  la  langue.  Apophyses  transverses  delà  
 vertèbre  sacrée  non  dilatées  en  palettes.  
 C'est  peut-être  moins  à  Wagler  qu'à  Fitzinger  qu'appartient  
 la  priorité  relativement  à  la  formation  du  genre  dont  
 nous  allons  traiter  ; car, dès  1826 ,  ce  dernier  auteur  l'avait  
 déjà  indiqué  sous  le nom  de  Leptodactylus  ,  dans  sa iVoMvelle  
 classification  des  /le^ii/es ;  mais  sans  le  caractériser  
 comme  il  l'aurait  dû  être ,  ou  comme  il  l'a été  plus tard  par  
 Wagler  dans  son  Naturalische  iSTj^siew,  d'après  la conformation  
 de  la  langue,  l'existence  de  dents  au  palais,  la  
 présence visible du  tympan,  etc.,  etc. ; tandis que M.  Fitzinger  
 s'était  contenté  de  le  distinguer  des  Grenouilles par  la  
 seule  gracilité des doigts,  caractère  sans  la moindre  valeur,  
 et qui même  eût été insuffisant pour  faire reconnaître  l'identité  
 du  genre  Leptodactylas  acvec le  genre  Cystignathus  ,  
 si les espèces  citées comme  en étant  les  types  ne  prouvaient  
 heureusement  qu'ils ont tous deux été formés avec les mêmes  
 éléments,  c'est-à-dire  avec la Rana  typhonia  àe Daudin,  la  
 Rana  mystacea  de Spix,  la Rana  sibilatrix  du  prince  de  
 Wied,  etc.,  etc,  
 INons  conservons  au  pi'ésent  genre  le nom  de  Cystignathus  
 préférablement  à  celui de  Leptodactylus,  parce  que  
 c'est  le nom  sous  lequel  il  a  été  pour  la première  fois  défini  
 d'api^ès  des  principes  vraiment  scientifiques.  Toutefois  
 nous  avons  dû  apporter  certaines modifications  à  la  caractéristique  
 que Wagler  a  donnée  du  genre  Cystignathus,  
 afin  d'y  faire entrer  des  espèces  qui,  sans cela,  s'y  seraient  
 refusées, et qu'on n'aurait pourtant  pu  en exclure  qu'en  brisant  
 les  rapports  naturels  qui  les  unissent  à  celles  qui  s'y  
 trouvaient  déjà  rangées.  Ainsi,  bien  que  pour  composer  
 notre genre Cystignathe  nous n'ayons  tenu  compte  ni  de  la  
 forme et de  la grandeur  de  la  tête ,  ni  de  la  présence  ou  de  
 l'absence  d'un  rudiment  de membrane  entre  les  orteils  ou  
 le long de leurs bords,  ni de l'intégrité  ou de la non-intégrité  
 de la marge postérieure  de la  langue,  il n'en  constituera  pas  
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