
6°. Les Ltitéês sont analogues aux Acacies par leurs gousses
centiares et uniloculaires, etc,, etc.
Peut-être un jo u r, lorsque les Bectembriées seront mieux
connues , on pourra établir lès deux séries d’après un plan
plus régulier que je n’ai su le faire dans Pétafaetuél de là
science ; mais j ’ai tenté de suppléer à cette espèce de lacune
en indiquant par une espèce de carte les1 rapports de,ces
divers groupes. Je présente ici cet essai sans prétendre y
donner une grande importance, mais pour rappeler l’attention
des naturalistes sUê cette manière graphique de peindre
à la fois les affinités et lea principales analogies des êtres
naturels.
Nous allons maintenant reprendre chacune des tribus de
la famille, pour en faire connoître l’essence et les sous-divisions
, et pour décrire les genres nouveaux et quelques ^nes
des espèces qui pourront le mériter.
CINQUIÈME MÉMOIRE.
REVUE
DE LA;
TRIBU DES SOPHORÉES.
La tribu des Sophorées, étabEe par M. SprengePet admise
par M? Broun , est une l e celles qui paraissent les plus naturelles
, et dont les caraet|res sont les plus faciles à saisir : elle
comprend toutes les vraies Papilionacees decandres , c est-a-
dire, les Légumineuses à embryon crochu , à corolle papilio-
nacée, à étamines libres, à fruit non articule, et à cotylédons
foliacés. Presque toutes sont des arbres ou des arbrisseaux
à feuilles ailées t^nées ou simples»;
Elles diffèrent des.Çassie'es par leur radicule crochue au
lieu d’ètre droite,.des Lotées par leurs étamines libres, des
Hédysarées par leur fruit continu et non articulé ; mais elles
offrent quelques transitions vers ces dernières tribus.,
, i°. Ainsi, il est une section du genre Sophora qui aies étamines
légèrement et inégalement soudées,, et une section du
genre Astragalus qui a les étamines presque libres ; ces deux