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y*. Il est possible* querlé ''Ç ^ lsù s \<A^iecmus'-àe[ Loiseleur
doive aussi y être rapporté, mais il iaJfes#Haconnit-:;
si;5!; i'2. D ugeüre- 0 TO® S :
Le genre Ohonis est âvlâi foiSkm des plùs* tiàturels et-deé
plus mal déterminés de tou1^*la;familldrdte’s Légumineuses ,.
et son étudè: fournit un exemple frappant-pour pro’uver'com-1
bien le port est plusimporf antÙjMie tel’où tel"* caractère pour
la fixation-des genres. Qharaetèr nôn'^fhbit^^^mfr-JNulIe
part, pe’utiètiéy cet adâge profêmdfdfe plnlokbpKié •botanique
n’est pins yraii 'Sflon laiSifet dètc^têflés Ononis du Cap dë*
Bonne - Espérance , *iùr lesquels ndùs re^lndrbns , il n'^esij'
peut-être aucun genre qu’on reéénndills’enu'ssi promptement
que celui-ci; et, certes*," ‘èétmlfst'paS -d’âprè^lù^qoE^î^de ni
la gravité de ses caractères. Il a‘,; lés étamirfes mona-
delphes, maïs la dixiëmeVest’souvent pliisj: oatimbinM’ibÉé-,
et d’ailleurs la monadelphie des étamiùèi^^fcî^oeod'vé dans
tous les genres voisins. Sa cârènél-es^cumin^ki|ftiiine^dans
le Gwotalaria ët le Spa^tium. Son étendard, strié aaaÉs plti-
sieurs espèces communes ,.‘est loin dëiftfêÉre^dans^outes' Sôn
calicef est en cloche à cinq lobes étroits , aigus et égaux 'entre
eux : ce caractère, le meilleur de tous feêïn®è‘^ce. gênrte y i e
retrouvé cependant, quoiqu’à un moindre degré', dàns d’âutf es
Papilionacées monadelphes, telles que1 le Pdo7*aïèa, YE%ë-
nu»\ etc- Lè fruit est "une gousse ordinairement renflée ,* -et
alors elle diffère peu de celle des Gïétâàïdtàà, mais souvent
elle est comprimée comme dans l ’O. 'Gùssonmnct\ ou inême
linéaire ettoruleuse comme dans Y O. omithopoâîdides. Lès
l o t é e s .
caractères jde la fructification me suffisent donc pas pour distinguer
clairement lés ^nonis. Ceux de la végétation offrent
^•grandes variétés ; ainsi ©n y trouve des lierbes annuelles ou
iviyaeesf, et des sous-arbrisseaux, des Surfaces glabres; poi-
l^c^io^'visquAisesY.âé^.fi^iljes-à une ou à trois folioles ; et
même des feuilles^ »âiléfes ‘avec* impaire , des fleurs pedoncu-
lées ou presque sesMlfes ; jaunes, rougeâtres ou blanches, etc.
-ffu/est-cèd^nc-qui fait si facileraentéêcomkntre qu’üne plante
domnéoappartienVà^âfe genre?* € lW , x°. biglant à la fructi-
fidàtionf, que jleujr^Sntamines sont monadelphes ; leur carène
«/iii màtaAL; ütan r, .étendard souvent, rayé ; que leur calice n’est
; j.ainaÆsirreiiflécomme dans les AnthÿM is, et qu’il né porte jâ-
inais déïglandes sessiles eommb dans les IKsorcileà; >2°. quant
aux;olrganesvde la végétation, que* leurs fleurs ont le pédi-
celi>e> articulé, viïS son sommet d’une manière qui leur est
nroprfe^ que-Jem's folioles sont fréquemment dentéfes en scie
d’une matiiërë assez prononcée ; que les pods ; quand ils existen
t, secrétent Séuxcent'une matière gluante; et surtout pour
- les fraies^Ozzo^l qu’elles ont les'sfipules adhérentes au pétiole
dans une partie;: no table de leur longueur. Ce dernier
caractère éSt d’autant mëï|l'èur qu’on ne le retrouve que dans
des genres'de Papilionacées à étamines diadelphes. 3P; La germination
fournit, comme nous l ’àyons vu ; tin caractère très-
prononcé, 'en; ne que lés feuilles séminalfes Sont velues.
Pour mettre quelque ordre dans les nombreuses espèces de
ce genre difficile, ét surtout pour distingifer êe qui est bien
connu’de ce qui l ’est à peine, j ’ai divisé les Ononù en deux
grandes sections. La première, que je nomme Yraies Onbnis
7 E uon on ia )i comprend les espèces à stipules adhérentes au
*•?; ' _ ■ '' ” ' ' : 28.