
s 6. Du .genre MELANOSTICTA.
! Ce-, genre , que j ’établis d’après uneseule,espèce originaire
du;. Cap de Bonne^E^péraneeïet déeauTërteipar : M. >W . >Bur-
ehell, ades rapportsrtièsûntimesïaveci': \ HMfmmm^mggia j et
le Pom a rid è et pourvoit presque>se rèühir au deamierj-sison
port et»peut-Hæteê-saipatrie n e :s^ opposQiejætÆiâe nomqnrsb
gnifie à points noirs ( de ji«Àaç, n oir , oek^iatrat. yipoppÉ’)rfait
allusion aux glandes: noires etsessiles qui recouvrent la surface
inférieure des feuilles et des caliceMLafletirdu Mé'lanWs-
tic ta est presque complètement' régulière ; le calice est à cinq
sépales légèrement soudés par leutijbase en un tube court et
persistant, hérissé en dehors de gllaitics sessiles et de poils
simples ; la partie libre de ces sépales-est: oblongue, aciuni-
née, . et tombe après la fieu raison. Les pétales dépassent à
peine la longueur du caliee ; ils sont de forme elliptique, rétrécis
à leur base ret sensiblement égaux.- Les. étamines *sont
au .nombreide d ix , toutesffertiles ëtàqseu près délai longueur
des pétales ; lès filets sont un peu élargis à leur base |amincis
au sommet en alêne, glabres dans leur partie supérieure ,
muais* dans la partie inférieure de poilsramifiéfc,/presque
plumeux et em petit nombre. L ’ovaire estovale, ofolong , comprimé
, hérissé de poils épais et barbus ; il est surmonté d’un
style simple, filiforme; court, un peu barbu du.oêté inférieur,
et terminé par uni stigmate presque pointu. La gousse est
conforme à la structure de l ’ovairetît renferme quatre ovules.
On voit, d’après ce caractère,.queisinion compare'f'hef-Méià-
nosticta à VHoffmannseggia, il en diffère par ses pétales plus
égaux et nOü; glandiilèu®> àriferiæ* basejb par son style qui n’est
fïàérmi formBt-de m a s s e r par sa gousseajvale, oblongue', et
non» lteéMèe, et par te moindre nombre dc’ses ovules. Si on
lècompâre enidiffèreparses pétales presque
égaa»*; non glaÆufeux, par sOnstignpte a%W|,meme un peu
comprimé qtrrion capité;, et'par ^ o v u l e s au nombre de
quatre et nom de deux. caractères sont légers*, je l ’avoue;
niaisttesIdiffécenbêsi^déduites du port m’ont engagé à consi-
déïbK-cette plante comme un genre particulier. L a seule es^
pèceeonnUe est la suivantes
i . £Meloenoèticiï<% B'urcheï&m*W*- tab.*(30K‘
Jî!aifionné^eâ¥ef-plante- 1e, nonédù voyageur bOfoniste
auijueb nous» en devons la connaissance*, e t dont j ’aime â rappeleriis.
éminens travaux.
Gette plante ést un tris-petit sousfarbrisseau : sa tige est
eylindriqueyirrégfulièrement noueuse on tuberculeuse droite,
d’unc gris-sale, et.se ramifie très-près*de terre en branches
p d rS fe^ 'b é r is s^ s , -blanchâtres , un f e u anguleUsèsfc Ges
branihil >se prdbngentfen grappes terminales j .i t k.plante
entière f i?a guèno>que si* à neuf pouces de longueur totale.
Les racines qui partent du bas de la tige forment des faisceaux
- elles sont allongées, simples,;Ies unesçylindriques ,
lë&iâutres renflée! en fuseau.
Les-feuilles ont un pétiole blanchâtre, divisé près de sa
base en deux bràheheëhou pinnules opposées, qui portent
chacune trois ou quatre paires de folioles, et se terminent
en pointe mousse. Le pétiole commun se prolonge à son
sommet en uneîongbèipinnule qui joue le rôle d’impaire ,
porte huit à neuf paires de folfoles, e t se termine de meme